Like a Prayer (1989)
C’est sans doute le clip le plus controversé de la chanteuse, mais aussi celui qui l’a hissé au rang de star de la pop musique. Mêlant allusions sexuelles et symbolique religieuse, Madonna ne recule devant rien dans « Like a Prayer » : danser en nuisette devant des crucifix en feu ou embrasser un saint sur la bouche. Autant d’images qui ont outré le Vatican, et ont valu à l’interprète de perdre un contrat publicitaire avec Pepsi.
Justify My Love (1990)
Elle chancelle dans le couloir du Royal Monceau, fait l’amour avec un inconnu, participe à une séance de bondage… Madonna envisage le clip de « Justify My Love », mis en scène par Jean-Baptiste Mondino, comme « une célébration du sexe ». Censurée par MTV et de nombreuses autres chaînes, la vidéo sera diffusée en VHS sous la forme d’un single vidéo. Résultat : un véritable carton de ventes.
Erotica (1992)
Yeux bandés, Madonna joue les dominatrices, tandis que se succèdent des scénettes teintées de sadomasochisme. Avec « Erotica », la reine de la pop pousse encore plus ses limites, tout en s’entourant de stars comme Isabella Rossellini ou Naomi Campbell. Sorti en même temps que son table book Sex, le clip est diffusé à trois reprises par MTV, avant d’être censuré.
What It Feel Like For a Girl (2001)
L'âge n’a pas assagi Madonna. Sous la direction de son époux Guy Ritchie, la chanteuse entraîne une mamie dans une virée mortelle. Elle vole un inconnu, emboutit plusieurs hommes et finit même par se crasher volontairement dans un poteau. Ce qui lui vaut d’être accusée de glorifier la violence.
American Life (2003)
Réalisée par Jonas Akerlund, cette vidéo met dos à dos des images de bombardement et un défilé de Fashion Week avec des mannequins en tenue militaire. Plaidoyer pour la paix (selon l’interprète) traversé par une forte charge anti-Bush, le clip est vu comme antipatriotique en plein début de la guerre en Irak. Sensible à ces critiques, Madonna fait machine arrière et diffuse une version plus consensuelle du clip.
