Pour la sortie du nucléaire, pour une nouvelle enquête d’utilité publique sur Notre-Dame-des-Landes, contre la contribution climat énergie et contre le rattrapage fiscal du diesel : la nouvelle ministre de l’écologie défend des positions en porte-à-faux avec la ligne du gouvernement.
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SiSi l’on en croit les réponses de Ségolène Royal à un questionnaire de Greenpeace en 2011, c’est la reine de l’écologie qui vient d’entrer à la troisième place du gouvernement (lire ici le document dans son intégralité). Elle s’y déclare favorable à la sortie « irréversible » du nucléaire d’ici 40 ans, à sa réduction à 50 % de la production d’électricité avant 20 ans, à l’abandon du chantier de l’EPR à Flamanville et la reconversion du site en laboratoire du démantèlement. Elle souhaite aussi la fin des exportations de réacteurs nucléaires, de la filière MOX, du site de stockage des déchets ultimes à Bure et s'oppose au développement du nucléaire de 4e génération. Une profession de foi anti-atome presque chimiquement parfaite.