L’ailier américain Kiki Vandeweghe est peut-être le seul, ce jeudi matin, à en vouloir à Tony Parker. Car ses 15 980 points, compilés entre 1981 et 1993 (Denver, Portland, New York Knicks, Los Angeles Clippers), ne sont plus suffisants pour figurer dans le top 100 des meilleurs marqueurs de l’histoire de la NBA (en saison régulière). Dix-huit points, inscrits face à Golden State dans la nuit de mercredi à jeudi (111-90), ont suffi à «TP» pour prendre place dans ce gotha très fermé, après 935 matches et 15 995 points.
Le Top 50 en 2016/2017 ?
Le meneur français des Spurs reste, bien sûr, encore très loin de Kareem Abdul-Jabbar, 38 387 points entre 1969 et 1988 (1560 matches avec Milwaukee puis les Los Angeles Lakers). Mais en «cassant» cette barrière symbolique du top 100, il concrétise treize saisons de NBA à 1243 points de moyenne (en saison régulière). Tony Parker est surtout le 18e meilleur marqueur encore en activité (Kobe Bryant est premier, avec 31 700 points), ce qui situe mieux sa performance et la régularité qui l’accompagne. Il est aujourd’hui à 3009 points du Top 50, un cercle encore plus restreint qu'il peut envisager atteindre lors de la saison 2016/2017, s’il maintient sa moyenne.
17,1 points de moyenne cette saison
Comme son équipe, qui vient d’enregistrer un 19e succès de rang contre Golden State, Tony Parker est en forme. Le Français tourne à 17,1 points de moyenne cette saison, avec des pics à 18,7 en novembre, et 18,3 en janvier.