Beate et Serge Klarsfeld : "Il y a une violence qui s’accumule, il va falloir défendre la démocratie"

Serge et Beate Klarsfeld ©AFP - Ludovic Marin
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Serge et Beate Klarsfeld ©AFP - Ludovic Marin
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Elle est écrivaine, lui est avocat. Beate et Serge Klarsfeld sont les invités du Grand entretien de la matinale avec Nicolas Demorand, Léa Salamé et les auditeurs de France Inter.

Avec
  • Beate Klarsfeld Militante anti-nazie, travaillant pour la mémoire de la Shoah
  • Serge Klarsfeld Avocat, fondateur de l'Association des fils et filles des déportés juifs de France.

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"Si la démocratie n’était pas menacée, nous ne serions pas intervenus" explique Serge Klarsfled : "Les démagogues ont du talent, et il y en a dans chaque pays, ils s’attaquent à des valeurs qui nous sont chères."

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Concernant la montée de l'antisémitisme, Beate Klarsfeld explique : "Il n’y a pas assez de surveillance (...) Il faudrait intervenir davantage". "Simplement il y a des partis qui veulent détruire l’UE", ajoute Serge Klarsfeld, "s’installer au pouvoir dans chaque pays, y installer les valeurs auxquelles ils tiennent, qui ne sont pas celles que nous connaissont depuis trois quarts de siècle. Il y a une violence qui s’accumule, il va falloir défendre la démocratie" : 

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Pour Serge Klarsfeld, "les années 30 réapparaissent : vous aviez des états fascistes et démocratiques. Le choc a été la guerre mondiale". Sur la crise migratoire, l'avocat estime que "C’est l’UE qui doit résoudre ces problèmes. On arrive à même pas avoir les dirigeants qu’il faut. Les dirigeants compétents doivent rassembler les forces européennes pour le résoudre".

"Il y a 50 ans, à part le Mémorial de Paris et celui de Yad Vashem en Israël, il n’y avait rien. Depuis, tous ces centres se sont développés. Aujourd’hui, il y a des dizaines de milliers de livres sur la shoah". 

"Ce n’est pas un obstacle aux crises politiques. C’est une connaissance mais pas obligatoirement une prise de conscience"

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"L'interprétation de l’histoire réapparaîtra. La priorité, c’est défendre l’état républicain". Quand aux "gilets jaunes", Serge Klarsfeld dit qu'il espère voir "disparaître ou se fragiliser" le mouvement : 

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Sur le négationnisme constaté par une auditrice, Serge Klarsfeld réagit : "C’est quelque chose de volontaire chez ceux qui essaient de manipuler les masses, mais c‘est aussi quelque chose d’irrationnel chez ceux qui n’ont pas envie que cela ait eu lieu."

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