Cela ne se voit pas quand on circule en ville, mais la voiture perd chaque année du terrain. Et si les embouteillages ne permettent pas forcément de s’en rendre compte, l’Institut bruxellois de Statistiques constate une baisse régulière de la motorisation des ménages depuis le début des années 2000. Ainsi, s’ils étaient 66% à posséder une voiture en 2003, ils ne sont plus que 53% en 2014. Une réduction qui s’explique notamment (et sans surprise) par une diminution du pouvoir d’achat des Bruxellois et par un manque d’attractivité de la voiture pour les déplacements quotidiens.
