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Des milliers de manifestants en Birmanie après le viol d'un petite fille

Manifestation à Rangoun, en Birmanie, le 6 juillet 2019.
Manifestation à Rangoun, en Birmanie, le 6 juillet 2019. © SAI AUNG MAIN / AFP
La Rédaction avec AFP

Samedi, des milliers de personnes ont manifesté contre la lenteur de l'enquête sur le viol d'une fillette de deux ans, à Rangoun, en Birmanie. 

Des milliers de personnes sont descendues samedi dans les rues de Rangoun pour protester contre la lenteur de l'enquête sur le viol d'une fillette de deux ans, après une campagne sur les réseaux sociaux qui a secoué la société birmane.

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Le crime a eu lieu en mai dans la capitale, Naypyidaw, mais la campagne de protestation a pris une grande ampleur la semaine dernière lorsque le père de la fillette a parlé aux médias et dit sa colère devant le peu de progrès de l'enquête. Sa fille, a-t-il raconté, est revenue de la crèche avec des blessures dues, selon les médecins, à un viol.

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Un homme arrêté grâce aux caméras de surveillance 

Samedi à Rangoun, la plus grande ville du pays, les manifestants ont marché jusqu'au siège de la police, beaucoup habillés en blanc, couleur de deuil, et exigeant «la justice» pour la fillette mais aussi plus de sécurité pour les enfants dans le pays.

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Un homme a été arrêté mercredi, grâce à des caméras de surveillance selon la police, et accusé du viol de la fillette, mais l'opinion publique reste sceptique sur sa responsabilité. La crèche et six autres jardins d'enfants privés à Naypyidaw ont été fermés.

À lire :  Le suicide d'un jeune homme homosexuel suscite l'indignation en Birmanie

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Selon l'ONG Terre des Hommes, basée à Lausanne et qui travaille notamment en Birmanie, le viol est «très courant» en Birmanie, et l'association entend parler d'au moins deux cas par semaine pour la seule de ville de Rangoun, qui compte 800.000 habitants. Mais la honte qui y reste attachée fait que la plupart des cas ne sont pas signalés.

Une nouvelle loi qui devrait bientôt être promulguée permettrait à la police d'ouvrir une enquête même si personne ne porte plainte.

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