Le paradis perdu de Jean de La Fontaine : épisode • 1/4 du podcast Jean de La Fontaine, entre l'homme et l'ange

Portrait de La Fontaine, exposé au Musée de Montserrat (XVIIe, date inconnue) - Hyacinthe Rigaud (Source : Wiki)
Portrait de La Fontaine, exposé au Musée de Montserrat (XVIIe, date inconnue) - Hyacinthe Rigaud (Source : Wiki)
Portrait de La Fontaine, exposé au Musée de Montserrat (XVIIe, date inconnue) - Hyacinthe Rigaud (Source : Wiki)
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"Poète avant tout" - c'est ainsi que Jean-Louis Barrault parle de La Fontaine. Patrick Dandrey dresse un portrait tout en contrastes : il parle du paradis trouvé puis perdu de Vaux, des deux hommes - le chrétien et le libertin - qui cohabitent en lui, et de son œuvre entière faite de contrepoints.

Avec

Patrick Dandrey est professeur de littérature française du XVIIe siècle à l’Université Paris IV-Sorbonne et président de la Société des amis de Jean de La Fontaine. Grand spécialiste de l’œuvre, il est notamment l'auteur d'une biographie intellectuelle intitulée La Fontaine ou les métamorphoses d’Orphée (Gallimard Découvertes, première parution 1995, réédition 2008).

C'est un immense poète dans la mesure où le fondement même de son art est un art du décalage, décalage de ton qui fait que toute chose par lui est traitée en un léger second degré. [...] C'est un poète enjoué, et dans cet enjouement il y a un art d'approprier un immense bagage culturel, celui de toute l'Antiquité et des Italiens de la Renaissance, de l'acclimater au public de son époque. C'est un poète en ce sens aussi qu'il n'est pas perdu seulement dans ses rêves mais qu'il a toujours un immense souci de son public. Patrick Dandrey

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Concordance des temps
59 min

La Fontaine est le dernier des poètes de la Renaissance et c'est le premier philosophe des Lumières. Son époque c'est la queue de l'immense évolution qu'a été la Renaissance et c'est le début du monde des Lumières. Patrick Dandrey

A 15h30, la chronique de l'actualité littéraire par Georges-Marc Habib, de la Librairie de l'Atelier.

A 15h55, un moment de poésie par Jacques Bonnaffé.

MUSIQUE GENERIQUE : Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction)

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