Des radiations détectées près de l'épave d'un sous-marin nucléaire russe

VIDÉO. Des chercheurs norvégiens pensent avoir détecté une fuite radioactive provenant du « K-278 Komsomolets », qui gît au fond des mers depuis 30 ans, raconte la BBC.

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Temps de lecture : 2 min

Des radiations détectées près de l'épave d'un sous-marin nucléaire russeCe fut l'une des plus grandes catastrophes sous-marines de l'histoire, et elle refait parler d'elle. Des chercheurs pensent avoir découvert une fuite radioactive près de l'épave d'un sous-marin nucléaire russe qui avait coulé dans les profondeurs de la mer de Norvège en 1989, révèle la BBC.

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Les analyses effectuées par un robot contrôlé à distance ont mis en évidence la présence de radiations 800 000 fois supérieures à la normale. C'est la première fois que la Norvège utilise ce type de robot pour tenter d'obtenir des résultats plus précis. L'épave gît aujourd'hui à 1 600 mètres de profondeur. Ce sous-marin faisait partie du projet 685 Plavnik destiné à étudier les effets des profondeurs marines sur la technologie russe.

42 morts en 1989

Il y a 30 ans, le K-278 Komsomolets coulait après qu'un incendie s'était déclaré à bord. Quarante-deux membres d'équipage sur les soixante-neuf présents à l'intérieur ont perdu la vie. Ils sont morts après avoir inhalé des fumées toxiques et en se noyant dans les eaux glacées de l'Arctique. L'engin transportait à son bord des réacteurs nucléaires et deux torpilles avec des ogives de plutonium. Durant leur mission, les chercheurs norvégiens ont détecté des radiations anormales. Elles pourraient provenir d'une fuite.

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Des scientifiques russes avaient déjà effectué des prélèvements dans les années 1990 et en 2007, mais le taux de radiation détecté était faible. Chaque année depuis 1900, la Norvège prélève des échantillons. Entre 1991 et 1993, une concentration élevée de césium 137 avait été découverte, mais aucune fuite n'avait été constatée. La Norvège est très préoccupée par l'effet dévastateur que pourraient avoir des radiations sur la faune et sur le marché de la pêche. La fuite radioactive proviendrait d'un tuyau situé à côté d'un des réacteurs. Cette nouvelle intervient une semaine après l'accident d'un sous-marin russe top secret où 14 marins sont morts après un incendie. La communauté internationale soupçonne la Russie d'avoir conçu cet engin pour collecter des informations, manipuler des câbles et des pipelines sous-marins ou détruire des matrices de sonar défensives.


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Commentaires (20)

  • P'tit-Loup

    Bonjour. Vu et lu votre post (merci de votre commentaire, ça m'arrive aussi... ). Alors = Remember Jeanne d'Arc !... Bien à vous, Cdt.

  • Pinailleur 1er

    Je vis à l'étranger dans un pays où il y a deux chaînes d'hypers, l'une c'est Tesco, groupe britannique et je n'y mets jamais les pieds. Mon matricule dans la Royale commence par 0565. Le 05 veut dire enrôlé à Toulon puis dans l'année 1965.
    Il va de soit que mon affection pour les Britishs est extrêmement limité.
    J'ai plusieurs fois répondu "Yes but I do not like to speak English" en tournant les talons à des touristes qui m'adressaient la parole avec un accent d'outre manche ou ricain dans la rue pour chercher leur chemin dans Paris voire même dans des pays exotiques.

  • P'tit-Loup

    L’AIEA recense environ une 30-taine « d’accidents » (non exhaustif, le nombre « mondial » serait plus important) mais un peu plus de la moitié ne sont pas reconnus par les pays concernés (pas vu = pas pris). La grosse masse mondiale est US, mais nos voisins Britanniques ne sont pas en reste puisqu’ils sont « leader européens » dans leur catégorie -si j’ose dire- avec un peu moins de 80% de déchets radioactifs rejetés sur 15 points de l’Atlantique et Manche entre 1946 et 1982. Jusqu’à cette dernière date de 82, pas de franche distinction entre « navire usagé et déchet » … L’AIEA évoque même le terme de « pratique courante » pour nos amis Britanniques (sic) donc jusqu’en 82.
    Un peu « filous » nos cousins d’outre-manche ont même un peu profité de la situation géographique de La Hague pour y déposer leurs oboles (aidés un peu par les Belges qui ont trouvé l’idée intéressante et économique). Ici par de submersibles vieillots, mais « déchets », C’est la stratégie « Puisqu’il y en a déjà, un peu plus un peu moins »... Donc dans les eaux internationales (quand-même) mais à une trentaine de Kms de nos côtes… Ca montre un peu la mentalité... Ou l'humour anglais, au choix...

    En souhaitant vous avoir répondu pour vous faire votre idée vous-même… Cdt.

    Sources :
    AIEA et Conférence Internationale sur la Pollution Marine – Novembre 1991,
    Émission Arte / Thema. Consacrée au sujet - Avril 2013.