Simone Veil : "Je vis beaucoup dans le passé"

Portrait de Simone Veil au gymnase Japy le 27 février 2008 pendant la campagne des élections municipales. - Marie-Lan Nguyen C.C
Portrait de Simone Veil au gymnase Japy le 27 février 2008 pendant la campagne des élections municipales. - Marie-Lan Nguyen C.C
Portrait de Simone Veil au gymnase Japy le 27 février 2008 pendant la campagne des élections municipales. - Marie-Lan Nguyen C.C
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Dans l'émission "Hors-champs", Laure Adler reçoit Simone Veil, académicienne, femme politique pour évoquer sa vie, la déportation dont elle a été victime durant la Seconde Guerre mondiale et la vie quotidienne dans les camps.

Avec
  • Simone Veil Femme politique qui a fait adopter en 1974 la loi dépénalisant l'avortement, décédée le 30 juin 2017 à l'âge de 89 ans.

Au micro de Laure Adler, Simone Veil revient sur la déportation et insiste sur la distinction entre les camps de déportation et les camps d'extermination. Elle parle du lien indéfectible avec ses amies anciennes déportées: "Mes vrais amis ce sont ceux que j'ai connus au camp". Elle évoque le retour compliqué dans la famille et sa rencontre avec son futur mari, Antoine, "j'ai trouvé des parents dans mes beaux-parents, c'était le même genre de vie".

Elle raconte aussi son engagement pour la cause pénitentiaire qui lui tenait très à cœur et conclut enfin sur le bonheur que lui procure la littérature : "Je n'ai pas envie de pleurer sur les livres, j'ai assez pleuré dans ma vie".

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Simone Veil invitée de "Hors-champs" le 17/03/2010.

45 min

Je me sens toujours un peu... je ne dirais pas marginale, mais tenant à ne pas pouvoir être classée. C'est-à-dire que sur certaines choses je peux paraître très conformiste et au contraire sur d'autres, je ne dirais pas laxiste, mais voulant vraiment imposer ma propre position

Simone Veil
Simone Veil

Simone Veil © RF / L. Cordonnier

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