Boris Cyrulnik : il faut faire le récit de soi

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Boris Cyrulnik : il faut faire le récit de soi

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Il faut faire le récit de soi
Il faut faire le récit de soi
© Getty - Antoine Rouleau

La mise en récit de sa vie se démocratise aujourd'hui de plus en plus avec de nombreuses attentes. Est-il porteur d'émancipation de ce qui a été subi, ou au contraire enfermement de sa vie dans des mots ?

Boris Cyrulnik évoque les usages et fonction du "récit de soi" dans le monde contemporain.

Quand (un blessé) est entouré et qu'il tente d'adresser un récit à une personne qui le sécurise, il élabore la représentation de son malheur et remanie le sentiment qu'il éprouve. C'est pourquoi il est aussi important d'agir sur les récits culturels, de façon à réintégrer le traumatisé dans son contexte culturel.

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Boris Cyrulnik, neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste, responsable d'un groupe de recherche en éthologie clinique à l'hôpital de Toulon-la-Seyne (1972-1991), Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir développé le concept de "résilience" (renaître de sa souffrance). Il publie son premier ouvrage "Mémoire de singe et parole d’homme" en 1983. Directeur d’enseignement depuis 1996 à la Faculté des lettres et sciences humaines de Toulon et président du Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, il a également participé en 2007 à la commission Attali sur les freins à la croissance.

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