« Albert Camus a presque fait du data journalisme ! »

ENTRETIEN. Dans un livre, l'universitaire Maria Santos-Sainz raconte le Albert Camus journaliste, animé de deux maîtres mots : honnêteté et critique.

Propos recueillis par

S’abonner sans engagement

Albert Camus à Paris.

Albert Camus à Paris.

© AFP

Temps de lecture : 6 min

C'est un livre qui « tombe à point nommé », selon les mots de son auteur et selon l'avis des lecteurs, journalistes ou pas, qui ont la nostalgie du journalisme d'idées. Écrit par Maria Santos-Sainz, universitaire et ancienne directrice de l'Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine, Albert Camus, journaliste met en lumière la passion pour ce métier de l'écrivain, plus connu pour ses éditoriaux dans Combat et pour son œuvre littéraire que pour ses articles d'investigation et ses chroniques judiciaires.

Très tôt, de ses premières brèves sur l'information locale à Alger républicain à son enquête sur la Misère de la Kabylie en passant par son combat contre les censeurs se dégage un idéal. Celui d'un journalisme engagé, défendant à la fois la critique et les faits. Un journalisme social a...

Cet article est réservé aux abonnés. S’identifier
La newsletter culture

Tous les mercredis à 16h

Recevez l’actualité culturelle de la semaine à ne pas manquer ainsi que les Enquêtes, décryptages, portraits, tendances…

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (4)

  • bazy

    Albert Camus, Raymond Aron et quelques autres, le plus souvent mal aimés à leur époque, m'ont permis, lycéen puis étudiant, de ne pas tomber dans les errements de la pensée unique, dans l'absence de réflexion, dans le renoncement à l'esprit critique (et non pas de critique). Je leur dois beaucoup.

  • marcdidi

    Seulement deux commentaires sur Camus ?

  • marcdidi

    Camus nous manque. Que dirait-il de notre France ? Ne serait-il pas à nouveau étranger, avec sa rigueur, dans notre époque toute d'approximations, de "vérités alternatives" et de combats médiocres ?