Un nouvel épisode de canicule va toucher la France dès dimanche

Les températures vont monter progressivement à partir de dimanche et deviendront très élevées en début de semaine prochaine sur une grande partie du pays.

Source AFP

L'épisode caniculaire devrait débuter dès lundi 22 juillet dans le sud de la France. Image d'illustration. 

L'épisode caniculaire devrait débuter dès lundi 22 juillet dans le sud de la France. Image d'illustration. 

© Alain Pitton / NurPhoto

Temps de lecture : 4 min

Les très fortes chaleurs s'installent sur le pays en début de semaine prochaine. Les températures vont monter progressivement à partir de dimanche et deviendront très élevées en début de semaine prochaine avec des températures maximales dépassant les 36 °C sur une grande partie du pays entre lundi et jeudi. On pourrait atteindre ou dépasser localement les 40 °C du Sud-Ouest au Centre et du Sud-Est à l'intérieur du Languedoc et de la Provence. Une baisse des températures pourrait s'amorcer dès jeudi sur l'extrême ouest du pays, mais devra être confirmée les prochains jours. L'épisode caniculaire sera plus durable sur la moitié est.

Le point du soir

Tous les soirs à partir de 18h

Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

« Il fera très chaud lundi au sud de la Loire, avec des valeurs supérieures à 35 °C, pouvant atteindre les 40 °C », a indiqué à l'Agence France-Presse Patrick Galois, prévisionniste chez Météo-France. « Ces fortes chaleurs vont gagner l'ensemble du pays entre mardi et jeudi et c'est à partir de vendredi qu'une baisse significative des températures interviendrait par l'ouest », a-t-il poursuivi. « Au sud de la France, l'épisode de canicule débute lundi » et « durera une bonne partie de la semaine », peut-être plus longtemps dans le Sud-Est.

Au nord de la Loire, « l'épisode de canicule commencerait plutôt mardi et pourrait être d'une durée assez limitée dans l'Ouest et plus durable vers l'Alsace, Lorraine, Franche-Comté », a précisé le prévisionniste. « Des valeurs de 35 à 40 °C sont susceptibles d'être atteintes sur pratiquement toutes les régions de France et on peut même penser qu'on dépassera localement les 40 °C au sud de la Loire », entre 40 °C et 42 °C, avertit Patrick Galois. L'air chaud remontant de la péninsule ibérique se dirigera ensuite vers la Belgique, le Luxembourg, la Suisse et « on attend des chaleurs remarquables jusqu'en Scandinavie », selon le prévisionniste de Météo-France.

Lire aussi Canicule : vers une nouvelle vague de chaleur la semaine prochaine  ?

Record fixé à 46 °C

Cette nouvelle vague de chaleur sera « moins longue, moins étendue et moins sévère », a espéré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur Franceinfo. « Nous activerons le plan canicule en fonction du degré de sévérité », a précisé la ministre, qui se dit « surtout inquiète pour ceux qui ne sont pas vulnérables, des Français standards qui payent le prix fort de cette canicule, ils font moins attention ». Elle faisait référence à des décès survenus pendant la canicule fin juin, dont un cycliste ou encore un couvreur de 33 ans. Les chiffres de surmortalité seront connus à la fin du mois de juillet.

Fin juin, la canicule exceptionnelle par sa précocité et son intensité avait fait suffoquer une grande partie du pays pendant plusieurs jours. Le seuil de 45 °C avait été dépassé pour la première fois en France. Après nouvelles analyses de Météo-France, le record absolu retenu pour la France est désormais les 46 °C relevés le 28 juin dans la localité de Vérargues, dans l'Hérault, dépassant les 45,9 °C dans le Gard. De tels pics ne sont pas attendus pendant ce nouvel épisode de canicule.

Les grandes villes particulièrement touchées

Ces vagues de chaleur sont appelées à se multiplier et à s'intensifier sous l'effet du réchauffement climatique provoqué par l'homme. Ces températures élevées risquent de mettre à l'épreuve les habitants des grandes villes, soumis à des températures plus chaudes qu'aux alentours et au risque de pollution à l'ozone, mais aussi les agriculteurs. 70 départements subissaient vendredi des restrictions d'eau. Vingt-trois, notamment en Vendée, dans l'Indre, dans le Cher, dans la Creuse ou encore en Saône-et-Loire, sont en « crise », c'est-à-dire que tous les prélèvements jugés non prioritaires, y compris les prélèvements agricoles, sont interdits.

Lire aussi Sécheresse : comment économiser l'eau

« L'hiver 2018-2019 a été plus sec » que le précédent et « le déficit pluviométrique depuis septembre est en moyenne de 20 % sur la France métropolitaine », avec une sécheresse des sols « particulièrement sévère sur le centre du pays », indique le ministère. « C'est récurrent », constate Nicolas Lassalle, qui élève 400 vaches gasconnes avec son fils, en haute montagne, à la frontière du Tarn et de l'Aude. Il sécurise le fourrage de ses bêtes en mettant en place des cultures, mais juge malgré tout la situation « inquiétante ». « Les cours d'eau sont à des niveaux extrêmement bas, qu'on rencontre habituellement à la période d'étiage, au mois de septembre. C'est la première fois que je vois ça à cette période de l'année », déclare Nicolas Lassalle.

« On est très vigilant sur la gestion de l'eau », a assuré vendredi la secrétaire d'État Emmanuelle Wargon à la Transition écologique sur CNews. Parallèlement, le ministère de la Transition écologique a rappelé vendredi des conseils de bon sens pour éviter les feux de forêt.

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation

Commentaires (9)

  • Sconaug

    La baisse de la pluviométrie n'est pas une surprise et était attendue. Alors pourquoi empêcher la construction de barrages comme à Sivens ou ailleurs ?

  • Brenden

    Allons, nous n'avons pas trop à nous plaindre, heureusement que vous n'habitez pas New York, car pour des températures à peu près similaires à la France en ce moment, l'état d'urgence a été décrété, que diriez-vous ?

  • dudh-art19

    Mon commentaire a été "signalé comme abusif" ! A mon avis par un modérateur "chef" qui est intervenu après sa publication car rien ne pouvait choquer le lecteur lambda.

    MM les modérateurs, un peu de courage. Quand c'est la modération qui supprime un commentaire osez dire "La modération a supprimé votre commentaire".

    Merci pour votre honneteté (future).