Elsa Schiaparelli (1890-1973), shocking life !

Elsa Schiaparelli en 1935 ©Getty - Peter North
Elsa Schiaparelli en 1935 ©Getty - Peter North
Elsa Schiaparelli en 1935 ©Getty - Peter North
Publicité

En deux décennies d’une carrière avant-gardiste éblouissante, Elsa Schiaparelli inventa le sportswear, le rose shocking et les zips apparents, et fut l'autre couturière phare des années 30 face à Gabrielle Chanel, sa rivale de toujours.

Avec
  • Bertrand Guyon Directeur de style de la maison Schiaparelli.
  • Marie-Sophie Carron de La Carrière Conservatrice en chef du partimoine au département mode et textile du Musée des Arts décoratifs.
  • Marie-Laure Gutton Responsable du département des accessoires du Palais Galliera.
  • Pamela Golbin Conservatrice en chef mode et textile au Musée des Arts Décoratifs de Paris.
  • Sophie Grossiord Conservatrice générale du Palais Galliera
  • Sophie Fontanel Journaliste et écrivaine

Par Kristel Le Pollotec. Réalisation : Ghislaine David. Prise de son : Marc Garvènes, Hervé Dubreuil. Mixage : Jean-Michel Bernot. Attachée d'émission : Claire Poinsignon. Avec la collaboration d'Annelise Signoret.

Couturière phare des années 30 et grande amie des surréalistes, Schiap, pour les intimes, est née en 1890 au palais Corsini à Rome. Issue d’une famille aristocratique qui l’expédie dans un couvent après avoir découvert qu’elle écrivait des poèmes un peu trop osés, Elsa Schiaparelli s’échappe très tôt de son milieu et de son Italie natale pour se marier en Angleterre. En 1919, le couple émigre aux Etats-Unis, fait un enfant puis divorce. Elsa Schiaparelli décide alors de s’installer en France, avec sa petite-fille sous le bras, et se lance dans la couture en créant des sweaters en trompe-l’œil tricotés par des grands-mères arméniennes. C’est un succès. Quelques années plus tard, en 1935, elle ouvre sa maison de haute-couture place Vendôme, juste en face de chez Gabrielle Chanel, sa rivale de toujours… En deux décennies d’une carrière éblouissante (la maison fermera en 1954), elle invente les collections à thèmes, mais aussi le rose shocking et les zips apparents. Elle imagine, avec Salvador Dali, des chapeaux chaussures et des gants ornés d’ongles en peau de serpent. Louis Aragon et Elsa Triolet créent pour elle un collier aspirine. Des années après sa mort, le 13 novembre 1973 à Paris, sa mode avant-gardiste et provocante ne cesse d’inspirer les créateurs.

Publicité

Lectures de Shocking Life, l’autobiographie d’Elsa Schiaparelli parue en 1954 chez Denoël, par Edith Scob.

Liens :

Maison Schiaparelli

Portrait d’Elsa Schiaparelli sur le site du musée de l’histoire de l’immigration.

Présentation de la collection personnelle d’Elsa Schiaparelli mise en vente chez Christie’s en janvier 2014.

Conversations possibles, à lire sur le site de la Fondation Tanagra (art-mode-culture).

«Schiap», chics enchères, souvenirs de sa petite-fille Marisa Berenson, interviewée par Libération (janvier 2014).

A Shock of Schiaparelli : The Surreal Provocateur Who Forever Altered Fashion, article du magazine de mode Collector Weekly (février 2015).

L'équipe