Narbonne : le maire somme le Préfet d'évacuer, par la force s'il le faut, les gens du voyage du Domaine de Montplaisir

Neuf jours maintenant que des gens du voyage se sont installés illégalement sur le parc du Domaine-de-Montplaisir à Narbonne.

Une installation qui a été réalisée par la force, une procédure judiciaire pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique a été ouverte, et qui cumule de nombreuses infractions. 

Dès le dimanche 21 juillet, l'installation de cette communauté sur le domaine a provoqué des troubles à l'ordre public puis  des atteintes à la salubrité et à la sécurité publiques, des branchements illicites sur le réseau d'eau et d'électricité ont été réalisés ... on observe également l'absence de système de collecte des déchets, d'assainissement adapté...

Le maire, Didider Mouly avait alors saisi le préfet de l'Aude pour qu'il prenne un arrêté de mise en demeure de quitter les lieux.

Arrêté qui, dès le 23 juillet, a été notifié aux intéressés mais ces derniers, dès le lendemain, ont formulé une requête auprès du Tribunal administratif.

 "Nous ne tolérons plus de devoir supporter cette zone de non-droit"

Le vendredi 26 juillet, le Tribunal administratif de Montpellier a rejeté la requête formulée par les gens du voyage. Cette décision rendait alors exécutoire l'arrêté du préfet.

À savoir que les gens du voyage devaient quitter les lieux sans  délai. Mais la décision est restée sans effet sur la communauté.

Le maire Didier Mouly, sur sa page Facebook, a alors rédigé une lettre ouverte à destination du représentant de l'Etat indiquant : "La Ville ne tolère plus de devoir supporter cette zone de non-droit à l'entrée de la commune où les infractions et les irrégularités s'additionnent".

"Le contribuable Narbonnais n'a pas à subir la charge financière de personnes qui  ne respectent ni le voisinage, ni l'Etat et encore moins la justice" et à Didier Mouly de demander au préfet de faire respecter son arrêté, "Et de recourir à la force publique pour expulser les 300 caravanes qui occupent encore aujourd'hui le domaine public".