Un Américain meurt à cause d'une amibe « dévoreuse de cerveau »

Ce micro-organisme était entré par son nez au cours d'une baignade, pointe le « New York Times ». Un cas extrêmement rare, mais souvent létal.

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L'amibe vit dans les eaux douces et chaudes. Photo d'illustration. 

L'amibe vit dans les eaux douces et chaudes. Photo d'illustration. 

© ERIC CABANIS / AFP

Temps de lecture : 2 min

C'est un cas qui a sans doute sa place dans les annales de la médecine. Un Américain de 59 ans a été victime d'une infection extrêmement rare, causée par une amibe « dévoreuse de cerveau ». Le micro-organisme avait pénétré dans son corps durant une baignade, 10 jours plus tôt, explique le New York Times.

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Après l'épisode caniculaire qui a touché la France la semaine dernière, nombreux sont sans doute ceux qui sont allés piquer une tête dans les plans d'eau et lacs situés près de chez eux. Une pratique qui n'est pas sans risque comme le montre cette affaire américaine. Le vendredi 12 juillet dernier à Hope Mills, en Caroline du Nord, aux États-Unis il ne faisait « que » 33 °C selon le site Accu Weather. C'est le jour qu'a choisi Eddie Gray, un Américain de 59 ans, pour se rendre au parc aquatique local et se baigner. Une initiative qui se révélera finalement fatale pour lui.

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Un seul cas en France en 50 ans

En effet, alors qu'il se baigne, la naegleria fowleri, surnommée « l'amibe dévoreuse de cerveau », pénètre dans son corps par le nez. Une précision de taille, puisque, quand elle est avalée par la bouche, elle se révèle inoffensive. Mais par le nez, le micro-organisme qui apprécie les eaux basses, douces et chaudes (températures supérieures à 25 °C), est capable de remonter le nerf olfactif et détruire le tissu cérébral. On parle alors de méningo-encéphalite amibienne primitive.

10 jours plus tard, le lundi 22 juillet, Eddie Gray était mort. L'amibe laisse peu de chances de survie. 145 cas ont été recensés aux États-Unis entre 1962 et 2018. Seules quatre personnes n'en sont pas mortes. Entre-temps, l'homme est rapidement tombé malade, montrant des maux de tête, des nausées ou encore de vomissements. La progression rapide rend le diagnostic particulièrement complexe.

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L'Agence nationale de sécurité sanitaire indique une seule victime française en 50 ans. Un petit garçon de neuf ans qui est mort en 2008 en Guadeloupe. Pour limiter le danger, il est recommandé, en cas de baignade dans ce type d'eau, de se boucher le nez ou de garder la tête hors de l'eau.

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Commentaires (12)

  • Catalan1

    ... Il s’agit d’usages, et de bon français. Pour celui-ci, ne pas confondre *médecin* et *docteur*. Pour ceux-là, comment salueriez-vous le président de la République ? Un juge ? Un ambassadeur ? Sans parler des gradés...

  • dredf

    Pourquoi ce mépris - qui passe pour le titre, je vous l’accorde- pour les études ? Qui ne seraient que du bachotage ? C’est oublier la réflexion, l’analyse, le travail bibliographique, la formation continue... Médecin, on est étudiant toute sa vie et c’est stimulant ! Pour seulement 7 ans ? Une blague ! Etes vous frustré ? Mauvais élève ?

  • Hazar

    Perso je dis « bonjour monsieur » ou « bonjour madame ». Je n’ai jamais compris que l’on salue des individus par leur titre. Le fait qu’ils aient bachoté pendant 7 ans ne m’impressionne pas.
    Et je ne parle pas du « maître » pour les avocats !