Des balançoires installées sur le mur de la frontière américano-mexicaine
Un projet symbolique inauguré ce week-end, dix ans après l'idée initiale de deux professeurs d'université.
Par Marion Durand
INTERNATIONAL - En 2009, Ronald Rael, professeur d’architecture à l’Université de Californie à Berkeley, et Virginia San Fratello, professeure associée de design à San Jose State, ont eu l’idée d’un “mur à bascule” à la frontière américano-mexicaine.
L’idée? Créer des balançoires entre le mur qui sépare les États-Unis et le Mexique, afin de permettre aux enfants des deux pays de s’amuser ensemble.
Ronald Rael et Virginia San Fratello (architecte)
Dimanche 28 juillet, dix ans plus tard, leur projet est devenu réalité. “Une des expériences les plus incroyables de ma carrière (...), un événement rempli de joie, d’enthousiasme et de convivialité à la frontière”, peut-on lire, sur la publication Instagram de Ronald Rael.
Les balançoires ont été installées dans la région d’Anapra, l’une des colonies les plus pauvres à l’ouest de Ciudad Juarez au Mexique. En face, l’État du Nouveau-Mexique côté américain.
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“Le mur est devenu un pivot pour les relations américano-mexicaines. Les enfants et les adultes ont été liés de manière significative des deux côtés, sachant que les actes commis d’un côté ont des conséquences directes de l’autre côté”, poursuit Ronald Rael sur son post Instagram, remerciant ceux qui ont contribué à rendre cette idée possible.
Dans le même temps, vendredi 26 juillet, la Cour suprême américaine autorisait l’utilisation par l’administration de Donald Trump de 2,5 milliards de dollars venus du Pentagone pour construire le mur à la frontière avec le Mexique.
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