Saviez-vous que le milieu le plus indispensable à l’existence d’internet est en fait le monde sous-marin ? Plus d’1.2 million de kilomètres de câbles de fibre optique serpentent au fond de nos mers et océans, afin que vous puissiez avoir accès à toute l’information dont regorge la toile. Soit 30 fois le tour de la Terre. Oui, au lieu de dire " cloud " pour parler de vos fichiers stockés en ligne, on pourrait dire "submarine", "abyss" ou encore "bubble".
Aqualink, Djibouti Africa Regional Express1, Atlas Offshore, PEACE Cable, Apollo, Tangerine… Ces 454 câbles ont tous leur petit nom, et sont parfois longs de dizaines de milliers de kilomètres : le SeaMeWe-3, qui relie l’Allemagne à la Corée du Sud, pourrait ainsi faire quasi le tour de la planète avec ses 39.000 km. Ils relient les côtes de nombreux pays, créant une sorte de lien, à la fois physique et virtuel, entre tous les continents terrestres, exception faite des pôles. Même physiquement, le WorldWideWeb (WWW) relie donc toutes les nations et communautés du monde entier. Ce réseau de câble s'agrandit en permanence, et d'ici 2020, un nouveau câble à très haut-débit reliera les États-Unis à la Belgique, via la côte française : il sera entièrement financé et détenu par Google.
Des autoroutes sous-marines
TeleGeography a cartographié cet immense réseau de câble : on peut remarquer qu’il est très dense au niveau des océans Pacifique Nord et Atlantique Nord, afin de relier l’Amérique du Nord et l’Europe ; dans l’Océan Indien ; ainsi que dans la zone Méditerranée – Moyen-Orient.