La rentrée d'un pouvoir en crise Analyse

Face aux menaces de déflation, la BCE promet son soutien... aux banques

Alors que la zone euro menace de tomber dans une spirale déflationniste, la Banque centrale européenne a choisi l’immobilisme. Elle n’exclut pas d’intervenir, si les circonstances se dégradent. Pas pour aider les États, mais les banques.

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Depuis le début de son mandat, le président de la BCE est passé maître dans l’art du discours. Cela lui a déjà beaucoup profité. En promettant en août 2012 de faire « tout ce qu’il faudrait » pour protéger l’euro, il est parvenu à arrêter la crise des dettes souveraines, sans que cela ne coûte rien. Mario Draghi a tenté jeudi 3 avril de réitérer l’exercice. Face aux menaces de déflation qui pèsent sur la zone euro, aux multiples pressions qui le poussent à agir, il s’est acheté du temps. En promettant une possible intervention pour plus tard, il a justifié son immobilisme du moment.

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