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Après les nombreuses dégradations de permanences parlementaires de députés La République en marche, c'est un nouveau cas qui vient souligner encore un peu plus le climat de violence qui s'abat sur les responsables politiques du pays. Et il touche, cette fois-ci, deux membres du gouvernement. Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, et celui de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, ont reçu à Bercy une lettre de menace de mort manuscrite, que Le Point a pu consulter, sur laquelle étaient scotchées trois balles de revolver. « C'est du 9 mm., mais sur place, ce sera du 11.43 », peut-on lire sur la missive.
Pour l'un comme pour l'autre, ce n'est pas une première. L'équipe de Bruno Le Maire confie que l'ex-membre des Républicains a vu, au mois d'août, deux lettres de menaces lui être destinées. Une reçue à la gendarmerie de Bayonne avant le « G7 Finances », le 19 août 2019, sur laquelle était écrit, en lettres capitales manuscrites au feutre noir : « La maison de Bruno Le Maire va être pulvérisée pendant le G7 [prévoir un périmètre de sécurité] à Saint-Pée-sur-Nivelle. » Ainsi qu'une deuxième, elle aussi avant le G7, envoyée directement au domicile du ministre. Il avait, en outre, dû subir le même genre de menaces après avoir quitté la campagne de François Fillon en 2017.
Bruno Le Maire portera plainte dans les jours qui viennent, comme il l'avait fait après avoir eu connaissance des deux précédentes lettres.
Gérald Darmanin avait, également, déjà reçu des menaces lorsqu'il était en exercice. En mai 2018, son avocat Me Mathias Chichportich avait annoncé que le ministre de l'Action et des Comptes publics avait porté plainte le 27 avril précédent, après avoir reçu des lettres d'injures et de menaces de mort. « Salaud, traître... avec Macron tu finiras comme Paul Doumer... », pouvait-on lire sur l'une d'elles, citée par La Voix du Nord, en référence à l'ancien président de la République, assassiné en 1932.
En septembre 2018 un GJ de 44, chômeur oisif, écrit en commentaire "grosse putain, on va te couper la tête", puis concernant le président de la République Emmanuel Macron... , il propose : "une balle, c'est mieux" (source journal orange).
Pris, il écope de 400 E d'amende (+ 400 avec sursis), de 150 euros de dommages et intérêts + 600 E pour les frais d'avocat.
C'est pas cher payé pour un comportement abject. Dans beaucoup de pays, il aurait été envoyé quelques temps moisir en taule … Un minimum !
Ceux qui "compatissent", parlez en à Poutine !
C'est quand on agit contre son pays quand celui-ci est en guerre... Et encore... Mais certains se donnent des airs importants en jugeant ceux qui évoluent dans leurs choix politiques, alors qu'eux qu'ont ils réellement accomplis en n'évoluant pas ans leurs choix. Quant à ceux qui envoient des menaces, des lâches comme d'habitude
Arrêtez de délirer