Quelles sont les start-up françaises préférées des candidats ?

Quelles sont les start-up françaises les plus populaires ?

© FG Tradevia Getty Images

Pour la seconde année consécutive, LinkedIn publie un classement des start-up préférées des candidats. On y trouve des succès grand public comme Sézane, mais aussi des pépites très techniques comme la spécialiste de l’assurance santé Alan.

Baby-foot, salariés tout juste trentenaires, hoodies corporate… L’univers start-up (et ses clichés) continue d’attirer les candidats, notamment les plus jeunes. Selon un sondage Ipsos de 2019, 62 % des Européens de moins de 35 ans souhaitent travailler dans une start-up plutôt que dans une entreprise traditionnelle.

Oui, mais laquelle ? LinkedIn publie la deuxième édition d’un classement des 25 jeunes pousses les plus attractives selon quatre critères : la croissance des effectifs, les interactions sur la plateforme, l’attractivité des offres LinkedIn, et la capacité à attirer les meilleurs talents.

Le top 5 des start-up françaises les plus populaires

Sézane

Des micro-collections qui s’arrachent comme des petits pains, des pièces basiques, des emballages soignés, une atmosphère un peu luxe... Et sept ans que ça dure. Sézane est l’une des premières marques textiles françaises à s’être lancée exclusivement en ligne. Depuis, des magasins à Paris, Aix-en-Provence, Londres et New-York ont ouvert en plus du e-shop. La recette fonctionne : Sézane aurait réalisé 80 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018, avec des ventes en progression de 30 % selon Le Figaro. La marque promet une mode sans surproduction, ni soldes, ni destruction de vêtements. Un discours qui parle aux candidats soucieux des valeurs portées par les entreprises. Selon une étude Deloitte de 2018, 54 % des salariés sont guidés par la « quête de sens » lorsqu’ils choisissent un métier.

Brut

Ce média vidéo taillé pour les réseaux sociaux créé en 2016 a connu un succès fulgurant. En 2018, Brut aurait quasiment atteint les six milliards de vidéos vues, dixit Guillaume Lacroix, directeur de la rédaction. Sa recette : des vidéos au format court, des interviews face caméra, des lives de plusieurs heures et beaucoup de sujets qui suscitent des réactions fortes : écologie, lutte contre les discriminations, inégalités sociales, mouvement LGBT... Revers de la médaille : Brut reste très dépendant des réseaux sociaux et particulièrement de Facebook, même si depuis peu les vidéos sont aussi visibles via son site web. Autre source de revenus : le conseil en communication auprès d’entreprises. Bonne nouvelle pour les candidats : Brut recrute 50 journalistes, développeurs, data analysts et responsables clientèles selon LinkedIn. Nouvelle assez rare dans l’univers des médias, qui mérite d’être soulignée.

Alan

Faire rêver les candidats avec de l’assurance santé, ça ne coule pas de source. Et pourtant, l’assurtech Alan prouve que c’est possible. Son créneau : une assurance santé zéro papier, simple d’utilisation et principalement dédiée aux salariés des start-up et aux travailleurs indépendants. La jeune pousse se distingue grâce à ses méthodes de management atypiques et ses avantages RH, explique Les Échos. Pas de réunions ni de managers, vacances illimitées, télétravail à volonté, congés paternité et maternité rallongés…

Payfit

La start-up qui veut dépoussiérer les logiciels de paie et de gestion RH a le vent en poupe chez les investisseurs. Elle vient de boucler sa troisième levée de fonds en juin 2019. Apparemment l’ambiance très corporate de la jeune pousse séduit les candidats. Sur le blog de PayFit, on apprend que la culture d’entreprise, c’est sacré. Les nouvelles recrues ont par exemple l’opportunité de participer à un « BBQ Test » : « un afterwork organisé une fois par semaine qui permet aux candidats d’échanger avec des employés ne faisant pas forcément partie de leur service » et d’être encadré par un « buddy », un autre salarié qui le guide et lui transmet ses savoirs.

Virtuo

Louer une Mercedes ou une Fiat500X en quelques clics, c’est le genre de services que propose Virtuo. Ça paraît très niche comme marché, mais ça fonctionne. Contrairement aux agences de location classiques, Virtuo est disponible 24h/24h. Pas besoin de passer par un comptoir, tout se fait depuis un smartphone. La start-up vient de lever 20 millions d’euros pour renforcer sa présence à l’international. Elle est présente en France, en Belgique, au Royaume-Uni, en Espagne et en Allemagne.

Le classement complet

6. Doctrine

7. Leavy

8. Listen Too

9. Back Market

10. Wemanity

11. Everoad

12. Qonto

13. OpenClassrooms

14. Ividata

15. Malt

16. Spendesk

17. Saegus

18. Blade Shadow

19. Cubyn

20. Toucan Toco

21. Abbeal

22. Ornikar

23. Izicap

24. Aircall

25. Fortia Financial Situations

Méthodologie :

LinkedIn évalue les start-up dans quatre domaines : croissance des effectifs, interactions sur la plateforme, intérêt pour les offres d’emploi et attraction des meilleurs talents. Les informations concernent la période du 1er juillet 2018 au 30 juin 2019. Pour être éligibles, les entreprises doivent être indépendantes et privées, compter 50 salariés ou plus, avoir 7 ans d’existence maximum, et leur siège social doit se trouver dans le pays de la liste sur laquelle elles apparaissent. Ont été exclus : les cabinets de recrutement, les think-tanks, les organismes sans but lucratif, les accélérateurs et les organismes publics.

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Marine Protais

À la rubrique "Tech à suivre" de L'ADN depuis 2019. J'écris sur notre rapport ambigu au numérique, les bizarreries produites par les intelligences artificielles et les biotechnologies.
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