"Ce qui ne me tue pas, me nourrit." Frida Kahlo Bonjour, Mexique, 1937. Frida Kahlo achève un nouveau tableau. Le titre, Ma Nourrice et moi, rend le sujet évident : il s’agit d’une évocation de son enfance. Mais à en croire l’œuvre, ce souvenir a l’air un brin curieux… Frida Kahlo, Ma Nourrice et moi, 1937, huile sur métal, 35 x 39 cm, Musée Dolores Olmedo, Mexico © 2019 Banco de México Diego Rivera Frida Kahlo Museums Trust, Mexico, D.F. / ADAGP, Paris Le visage de la nourrice, quant à lui, est caché par un masque. C’est que Frida Kahlo a beau se creuser la tête, elle n’a aucun souvenir des traits de la fameuse nourrice. Détail de l'œuvre © 2019 Banco de México Diego Rivera Frida Kahlo Museums Trust, Mexico, D.F. / ADAGP, Paris La nourrice de Frida est indigène, ce qui signifie qu’elle descend des populations ancestrales du Mexique. Voilà pourquoi elle porte un masque qui ressemble de près à ceux des sociétés précolombiennes, qui prospéraient avant l’arrivée des colons. Masque funéraire de Teotihuacán, Mexique, IIIe-VIIe siècle, basalte, 20 cm de haut, Musée du Louvre, Paris, photo : Jastrow Cela paraît tout de même étrange : ce genre de masque ornait la tête des morts. Une nourrice avec un masque funéraire, ça n’inspire pas beaucoup confiance... Frida Kahlo, Ma Nourrice et moi, 1937, huile sur métal, 35 x 39 cm, Musée Dolores Olmedo, Mexico. Détail de l'œuvre © 2019 Banco de México Diego Rivera Frida Kahlo Museums Trust, Mexico, D.F. / ADAGP, Paris Frida Kahlo, L'Étreinte Amoureuse de l'Univers, 1949, huile sur toile, 70 x 60 cm, collection privée de Jacques et Natasha Gelman, Mexico © 2019 Banco de México Diego Rivera Frida Kahlo Museums Trust, Mexico, D.F. / ADAGP, Paris " Ce qui ne me tue pas, me nourrit. " - Frida Kahlo - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés.
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