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Les cyberattaques sur les objets connectés ont triplé en 2019

Une femme tient un téléphone connecté à plusieurs objets.

Il y a aujourd'hui plus de 50 milliards d'objets connectés dans le monde. Ce chiffre devrait augmenter à 80 milliards en 2020, selon plusieurs experts.

Photo : getty images/istockphoto / sefa ozel

Radio-Canada

Les cyberattaques sur les objets connectés ont augmenté de 300 % dans la première moitié de l’année par rapport aux 6 derniers mois de 2018, révèle un rapport de l’équipe de recherche de l’entreprise spécialisée en cybersécurité F Secure. C’est un nombre 12 fois plus élevé qu’à la même période l’an dernier.

La firme finlandaise mesure ces données en mettant en place à travers le monde des honeypot (pots de miel), des serveurs expressément conçus pour attirer les pirates afin d’étudier leurs tentatives d’accès à des systèmes d’information.

Elle a compilé plus de 2,9 milliards de tentatives d’accès non autorisées à ses serveurs de janvier à juin 2019. C’est la première fois que ce total dépasse le milliard pour une période de six mois depuis que F Secure a commencé à compiler ces données.

L’augmentation peut être attribuée à la popularité grandissante des objets connectés et à leur vulnérabilité aux cyberattaques. Certains d’entre eux ne reçoivent plus de mises à jour, tandis que d’autres, qui se trouvent au sein d’entreprises, ne se font pas mettre à jour par des départements de sécurité informatique, qui ignorent qu’ils font partie de leur réseau.

Une bonne partie des objets connectés sont aussi simplement mal protégés. Des réfrigérateurs aux thermostats, les noms d’utilisateur et mots de passe par défaut sont programmés par les fabricants et sont les mêmes pour tous les appareils d’un même modèle et devraient être changés manuellement par les personnes qui les achètent.

C’est donc peu surprenant que la plupart des logiciels malveillants repérés dans les honeypot soient des dérivés de Mirai, qui infecte des appareils de l’Internet des objets se servant d’identifiants par défaut, soulignent les spécialistes. Ce logiciel malveillant est apparu pour la première fois en 2016 et reste très commun.

Les cyberattaques sur les objets connectés peuvent être particulièrement dangereuses, puisqu’elles peuvent servir de points d’entrée à des réseaux complets.

La Chine et la Russie étaient les deux plus grandes sources des tentatives d’accès aux systèmes d’information de F Secure. Les États-Unis et l’Autriche ont été les pays les plus visés, tandis que le Canada ne figurait pas dans la liste des 10 pays de destination les plus ciblés par des attaques.

Avec les informations de Forbes et Tech Radar

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