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Les pouvoirs publics lancent une campagne d’information en cas d’accident nucléaire

Depuis la catastrophe de Fukushima, la zone de précaution autour des installations nucléaires a été étendue à 20 kilomètres au lieu de 10. Plus de deux millions de Français devraient recevoir un courrier nominatif.

Le Monde

Publié le 17 septembre 2019 à 11h28, modifié le 17 septembre 2019 à 11h30

Temps de Lecture 1 min.

La centrale nucléaire de Cruas-Meysse, en Ardèche.

A partir du mardi 17 septembre, près de 2,2 millions de Français devraient recevoir un courrier nominatif les invitant à se rendre en pharmacie pour y retirer une boîte de comprimés d’iode, ainsi que des indications sur les réflexes à avoir en cas d’alerte nucléaire. Selon Les Echos, ce sont quelque 646 pharmaciens, 3 077 médecins et plus de 1 000 mairies qui sont mis à contribution.

Cette campagne d’information sans précédent est la conséquence directe d’une mesure annoncée en 2016 par Ségolène Royal, alors ministre de l’environnement : l’extension du périmètre des plans particuliers d’intervention (PPI) autour des sites nucléaires en cas d’incidents. Passé de 10 à 20 kilomètres, ces PPI concernent donc aujourd’hui plus de deux millions de personnes, contre 600 000 auparavant.

D’après Les Echos, cette extension a pris plus de trois ans à être mise en œuvre parce que la liste des municipalités concernées a été longue à consolider. « Certains élus dont la commune est située au bord du périmètre ont dit non et d’autres, des élus verts notamment, voulaient absolument en être », explique un spécialiste, cité par le journal.

Un plan d’action actualisé après Fukushima

La France compte actuellement 58 réacteurs et 19 centrales nucléaires. En cas d’incident, les PPI prévoient l’information de la population, la mobilisation des hôpitaux, l’organisation d’une éventuelle mise à abri de la population, etc.

En 2011, la catastrophe de Fukushima a incité les pouvoirs publics à actualiser le dispositif de réponse. Le nouveau plan, présenté en février 2014, donne notamment aux pouvoirs publics la « capacité d’intervenir au-delà du périmètre des PPI si les effets d’un accident le nécessitaient », d’incorporer des « forces d’action rapides » ou encore de prendre en compte « la nécessaire continuité des activités économiques et sociales ».

Une partie de ce plan définit, en particulier, huit « situations types », d’une situation dite « d’incertitude » à des situations d’accident nucléaire avec rejets radioactifs, en passant par des accidents maritimes.

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