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Next40 : qui sont les futurs champions de la French Tech ?

Le gouvernement a dévoilé la première édition de ce nouvel indice. Il rassemble les 40 start-up les plus prometteuses et marque le passage de la French Tech dans une nouvelle ère. Au programme, une aide technique et ciblée pour répondre à leur besoin en financement, d'accès aux talents, et en simplification administrative. Découvrez les 40 élus.

Le gouvernement a sélectionné 40 start-up françaises pour les aider à croître et devenir un champion mondial de la tech.
Le gouvernement a sélectionné 40 start-up françaises pour les aider à croître et devenir un champion mondial de la tech. (« Les Echos »)

Par Guillaume Bregeras

Publié le 17 sept. 2019 à 20:30Mis à jour le 18 sept. 2019 à 11:58

C'est un long projet qui se concrétise du côté du gouvernement. Dans la foulée des annonces d'Emmanuel Macron pour soutenir les start-up françaises et son écosystème de financement, ce sera au tour de Cédric O de dévoiler le nom des entreprises qui composent le Next40, un indice qui a pour vocation de mettre en lumière celles qui accélèrent le plus, sont les plus emblématiques, ou font partie du petit cheptel des licornes françaises. « Les Echos » dévoilent l'identité de ces futurs champions et détaillent le programme d'accompagnement.

Découvrez les 40 entreprises du Next40

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Au titre des pépites les plus en vogue, on retrouve sans surprise les pionniers français du digital comme OVHSigfoxBlaBlaCar ou Veepee, ainsi que des entreprises de taille intermédiaire ayant déjà réalisé d'importants chiffres d'affaires comme TalentsoftDevialetContentsquare ou ManoMano. Et enfin des pépites plus prometteuses mais en très forte croissance comme VoodooAlan ou PayFit.

Etre une licorne ou croître de 30 % par an

Pour établir cet indice appelé à évoluer dans le temps, le gouvernement a constitué un socle de critères de sélection qui pourraient évoluer : avoir une valorisation supérieure au milliard d'euros ; avoir effectué l'une des plus importantes levées de fonds des trois dernières années ; ou avoir un chiffre d'affaires supérieur à 5 millions d'euros lors de son dernier exercice et une croissance annuelle supérieure à 30 % lors des trois exercices précédents.

Au-delà de l'effet de communication, le gouvernement veut aider ces jeunes entreprises dans leur ascension. Pour cela, il met à leur disposition une série de services d'accompagnement qui va de l'étude approfondie d'un pays cible à l'accompagnement dédié pour s'introduire en Bourse avec Euronext , en passant par la revue de la cotation bancaire afin de faciliter le financement traditionnel de ces entreprises à la croissance souvent consommatrice en liquidités.

D'autres services, plus ou moins déjà existants, sont rassemblés sous une offre dédiée à ces entreprises lauréates qui intégreront également, d'ici à janvier prochain, un autre indice, le French Tech 120. Complété par 80 autres start-up moins avancées dans leur déploiement, le FT120 vise à élargir la cible des entreprises qui pourront bénéficier de cet accompagnement.

10 % des créations d'emplois en France

Si le timing de ces annonces pro start-up intervient dans un climat de rentrée politique et sociale délicat, elles visent aussi à mieux faire comprendre au grand public l'impact de ces entreprises de la French Tech. Dans l'année à venir, elles devraient générer 25.000 emplois, soit 10 % des emplois en net qui devraient être créés en France en 2019. Une proportion qui est appelée à grandir très fortement dans les années à venir, puisque le gouvernement table sur un total de 220.000 emplois à pourvoir dans les métiers du numérique en 2022.

Avec une année 2019 qui devrait se terminer aux alentours des 5 milliards d'euros levés par les start-up tricolores, la French Tech a encore du chemin pour rattraper son homologue britannique (5,3 milliards d'euros lors du seul premier semestre 2019). Sans parler des Etats-Unis, où le financement des pépites de la tech en capital-risque a cumulé à 131 milliards de dollars l'an passé. « Dans la course aux leaders technologiques, la France a du retard, a déclaré Bruno Le Maire aux 'Echos'. Nous devons faire émerger des géants du numérique français ou européens comparables aux géants américains ou chinois. Ce sont eux qui créeront les emplois de demain et assureront notre souveraineté technologique, et donc politique. » Une ambition nourrie par la volonté de l'Elysée et de Bercy de voir naître 25 licornes avant 2025.

Guillaume Bregeras

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