Le requin, le lion ou encore les serpents sont des animaux terrifiants pour l’Homme mais ils ne sont pas forcément les plus meurtriers. Si on se méfie du moustique qui est l’animal le plus dangereux de la planète, on a tendance à penser que l’escargot est inoffensif. Pourtant, le gastéropode tue davantage que le requin.

Le troisième animal le plus meurtrier

C’est donc derrière le moustique (725 000 victimes par année) et l’homme lui-même (475 000 victimes annuelles) que l’escargot se situe. Là, les estimations oscillent, mais la World Health Organization estime à 200 000 décès par an lié à l’animal. C’est notamment via une maladie parasitaire, surnommée la “fièvre escargot” qu’il occasionne le plus grand nombre de ses victimes.

En effet, la bilharziose se transmet facilement, dans les eaux des pays en développement. C’est une maladie chronique provoquée par des vers parasites et notamment due aux eaux contaminées. Les enfants des pays en développement qui se baignent dans ces dernières y sont constamment exposés.

Une maladie prenant de plus en plus d’ampleur

D’après les chiffres de l’OMS, on estimait en 2016 qu’au moins 206,5 millions de personnes avaient besoin d’un traitement préventif contre cette maladie. Un peu plus de 88 millions d’entre elles ont été traitées. Toujours d’après l’OMS, cette maladie est avérée dans plus de 78 pays. La majorité étant, comme vous l’aurez compris, en développement. Les infections et transmissions sont légion dans les eaux douces et pénètrent facilement dans la peau.

D’ailleurs, la transmission est également très simple, puisqu’elle se produit quand des gens souffrant de cette maladie contaminent des sources d’eau avec leurs excréments. Par la suite, les larves vont se développer et devenir adultes, vivant à l’occasion dans les vaisseaux sanguins. Dans ces derniers, les femelles vont pondre des œufs, qui pourront sortir avec les matières fécales. Dans d’autres cas, de vives réactions immunitaires et des lésions évolutives à travers les organes peuvent s’effectuer. Là, des hémorragies internes mortelles se déroulent.

92 % des personnes qui ont besoin d’un traitement contre cette maladie habitent en Afrique. Globalement, deux formes principales demeurent, intestinale et urogénitale. Cinq espèces d’animaux en sont responsables, dont l’escargot d’eau douce. Selon l’OMS, il tue entre 24 000 et 200 000 personnes chaque année. Ainsi, la principale solution pour empêcher une telle propagation de cette maladie est d’améliorer l’accès aux eaux douces, propres et de limiter le contact avec les eaux contaminées, notamment lors de la baignade.

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popopo
popopo
4 années

Bah, ce n’est pas l’escargot le responsable mais le vers parasite… l’escargot n’est qu’un hôte intermédiaire dans le cycle de vie du parasite.

pedro
pedro
4 années

Complètement débile cet article, assimiler la bilharziose à un escargot n’a aucun sens et va induire les gens en erreur.