États-Unis : une ville forcée de vivre la nuit

VIDÉO. À cause du réchauffement climatique, certains employés de Phoenix, en Arizona, commencent leur journée de travail à 22 heures, rapporte Europe 1.

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Temps de lecture : 2 min

La chaleur, ce n'est pas une donnée nouvelle pour les habitants de Phoenix. La ville, située en Arizona, connaît déjà depuis quelques années des étés où les températures montent allègrement au-dessus de 45 degrés, comme ce fut le cas en 2016. Et les années passent et le phénomène s'aggrave, changement climatique oblige. Cet été, les températures ont parfois atteint les 50 degrés et, en cette fin du mois de septembre, le mercure affiche encore 38 degrés à l'ombre, rapporte Europe 1. Sous cette chaleur harassante, les habitants sont contraints de se réfugier chez eux, ou à leur travail, protégés par la climatisation. Les journées s'égrainent ainsi, à la recherche de la moindre fraîcheur, au moins jusqu'à la tombée de la nuit.

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Les habitants se sont donc décalés et vivent désormais à un rythme étrange, décrit Europe 1. Les enfants ne sortent jouer au parc qu'après le coucher du soleil, vers 18 h 30, où ils croisent les joggeurs, eux aussi confinés le reste du temps. Mais, pour d'autres, le décalage est tel qu'ils vivent comme dans un autre fuseau horaire. Les ouvriers notamment travaillent désormais la nuit. « Là, j'ai un employé qui commence à travailler, il est 22 heures et il fait 31 degrés », confie Frédéric Douay, un Français expatrié qui gère des ouvriers du bâtiment. « Certains de mes employés commencent à 3 heures du matin, là, il fait moins de 30 degrés », ajoute-t-il. Au zoo, même combat. Pour les visiteurs, mais aussi et surtout pour les animaux, le parc ouvre à 6 heures du matin.

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« Ce que nous voyons ici peut devenir la norme ailleurs dans le futur »

La ville cherche donc des solutions et se tourne, pour cela, vers les chercheurs de l'université. L'objectif : tenter de diminuer les sources et les poches de chaleur. « Tout ce que nous pouvons trouver ici à Phoenix sera très précieux pour d'autres villes à travers le monde : nos conditions sont déjà très chaudes, et ce que nous voyons ici peut devenir la norme ailleurs dans le futur », plaide ainsi Ariane Middel, chercheuse interrogée par Europe 1. Des solutions qui doivent être rapidement trouvées : le nombre de morts causées par les températures extrêmes a triplé depuis 2016.


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Commentaires (22)

  • LM1342

    En l'absence de chaleur excessive, elles s'égrènent...

  • Hpets

    Mais bien sûr qu'ils ne se plaignent pas, ils sont trop content d'aller bosser à 3h du matin !

  • Mayen

    Non ils vous rappellent que dans le désert, il fait... Chaud.
    Remarquez si vous allez au Groenland il fait froid et les habitants s'y adaptent en travaillant avec... Des moufles.