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A Paris, les bouches de métros rejettent des particules fines en grande quantité

Jane Roussel
Selon de récents relevés de particules fines, le métro est bien plus pollué que l'air ambiant à Paris.
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Anne Hidalgo a déclaré au journal Le Monde, « Trois cents bouches du métro rejettent des particules fines à des niveaux de danger exceptionnels« . Le CNRS et l’association Respire ont mesuré la qualité de l’air ambiant et celui du métro, beaucoup plus pollué dans ce dernier.

Par exemple, à la station du RER A de Gare de Lyon, il y a 10 fois plus de PM10 (particules inférieures à 10 micromètres) qu’à l’extérieur. Elles sont au nombre de 300 microgrammes par mètre cube, contre 30 à l’air libre.

Les particules ultrafines sont présentes à « un niveau jamais atteint en extérieur » à Gare de Lyon, elles ont été mesurées à 300 microgrammes par mètre cube à l’intérieur, contre seulement 10 microgrammes par mètre cube à l’extérieur, 30 fois moins !

N’attendez pas le métro à l’entrée du tunnel

Les chercheurs ont observé les concentrations de particules dans tous les espaces du métro. Un conseil ? « N’attendez pas votre RER à l’entrée du tunnel » a confié Olivier Blond, le président de Respire au Monde.

Les chercheurs appellent la RATP à réagir. Entre 2016 et 2020, 56 millions d’euros ont été investis afin de changer les systèmes de ventilation. Il faut aussi parvenir à bloquer la principale source de pollution, à savoir les particules métalliques au freinage. Pour ce dernier point, une expérimentation serait en cours.

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