Une nouvelle expédition pour mesurer la quantité de plastiques en Méditerranée

Une nouvelle expédition pour mesurer la présence de plastiques en Méditerranée ©AFP - Nicolas Guyonnet / Hans Lucas
Une nouvelle expédition pour mesurer la présence de plastiques en Méditerranée ©AFP - Nicolas Guyonnet / Hans Lucas
Une nouvelle expédition pour mesurer la présence de plastiques en Méditerranée ©AFP - Nicolas Guyonnet / Hans Lucas
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7e continent est une association qui s’intéresse à la biodiversité marine. Son bateau a embarqué hier avec une équipe de scientifiques du CNRS pour une nouvelle campagne. Le but : analyser la zone d'accumulation des déchets plastique en Méditerranée.

Le plastique c’est fantastique...

Il est fait pour durer. Et c’est aussi un terrible drame. Aucun plastique couramment utilisé n’est biodégradable. Il a tendance à s'accumuler une fois rejeté dans l'environnement. Les débris de plastique, sous l'effet de la lumière solaire et des forces mécaniques, sont oxydés et fragmentés en morceaux de plus en plus petits jusqu'à atteindre l'échelle nanométrique.

Les nanoplastiques

Cette campagne 7e continent va surtout porter sur ces nanoplastiques : des particules invisibles qui mesurent un milliardième de mètres, comme l'explique Alexandra ter Halle, chercheuse CNRS à l’Université Paul Sabatier à Toulouse. Plusieurs phénomènes seront étudiés à différentes profondeurs d’eau et aussi au dessus de l’eau. Les chercheurs veulent comprendre la répartition des micro et nano plastiques dans la colonne d'eau, comment les micro et nano plastiques interagissent avec les organismes vivants. 

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Affaires sensibles
55 min

Un 7ème continent de plastique à la dérive

L’association 7e continent qui organise cette expédition n’a pas choisi son nom au hasard. Le 7e continent, c’est le continent de plastique qui dérive en Atlantique. La Méditerranée n’est pas épargnée. L'objectif du projet est d'étudier les mécanismes fondamentaux du transport, de la fragmentation des particules plastiques microscopiques et de leur interaction avec l'habitat naturel en mer. Pour cela, de nombreux échantillons vont être prélevés, jusqu’à une profondeur de 100 mètres.

On connait les dégâts que font les plastiques, ne pourrait-on pas les éviter ? 

Evidemment, avec un peu de bon sens… car on participe tous, oui, vous, moi, à cette accumulation de plastiques en mer.

Pour suivre leur expédition, rendez-vous sur leur site septiemecontinent.com

L'équipe

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