De la disparition des abeilles

Protestaktion gegen Bienensterben vor dem Bundeskanzleramt ©Getty - Ullstein Bild
Protestaktion gegen Bienensterben vor dem Bundeskanzleramt ©Getty - Ullstein Bild
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La cause dominante du désastre est l'usage massif des pesticides néonicotinoïdes. Depuis leur introduction dans les années 1990, les trois quarts de la quantité d'insectes volants ont disparu des campagnes d'Europe occidentale...

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« Il suffit d’avoir un peu plus de trente ans pour sentir que quelque chose a changé, que quelque chose manque autour de nous. Souvenez-vous de la route des vacances. Jusqu’au début des années 1990, il était impossible de traverser le pays en voiture sans devoir s’arrêter toutes les deux heures pour éclaircir le pare-brise. Quelle que soit la route, quel que soit le trajet, des myriades d’impacts d’insectes maculaient bien vite les vitres et la calandre. Papillons, bourdons, syrphes, guêpes, diptères de toutes sortes s’écrasaient sur les voitures et les camions. Cette vie bouillonnante s’est comme évaporée. A la fin des années 2010, nous pouvons traverser le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne ou les Etats-Unis de part en part : les calandres de nos automobiles sont obstinément propres. […] Cette disparition s’est produite en silence, dans un laps de temps si bref qu’à l’échelle de l’histoire de la vie il n’est qu’un battement de cils ».

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Ces lignes sont les premières d’un ouvrage intitulé « Et le monde devient silencieux, comment l’agrochimie a détruit les insectes ». Il a été écrit par Stéphane Foucart, chroniqueur et journaliste au Monde, qui est notre invité.

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