Un agent des services de renseignement a lancé une procédure d’alerte après une conversation téléphonique qu’a eu le président Trump. En juillet dernier, au téléphone avec Zelensky, le nouveau président ukrainien, Donald Trump a exigé à huit reprises qu’il coopère avec l’un de ses avocats, Rudy Giuliani, pour trouver des éléments compromettants sur le fils de Joe Biden, qui est le favori côté démocrate pour affronter le candidat Républicain l’an prochain.
Il aurait fait du chantage pour trouver des munitions contre son adversaire avant la présidentielle. Quand Joe Biden était vice-président, son fils faisait des affaires en Ukraine. L’avocat du président américain a confirmé avoir exigé du gouvernement ukrainien qu’il enquête, malgré que l'intéressé ait déjà été blanchi par la justice ukrainienne.
Le président Trump assure qu'il n’a pas exercé de pression pendant cette conversation. Beaucoup de choses posent tout de même problème dans cette affaire. S'il a véritablement demandé à un pays étranger de lui fournir des informations compromettantes sur un adversaire, cela nous ramène à l'implication de la Russie à l'élection de 2016.
Parmi les faits établis dans l’affaire russe, on sait qu’une avocate qui se disait envoyée par Poutine a été reçue à la Trump Tower, par le fils du président : elle promettait des révélations sur Hillary Clinton.
Cette affaire est encore floue, mais elle a déjà des conséquences politiques, elle divise les élus démocrates. Ils s’écharpent sur l’opportunité d’ouvrir une procédure de destitution du président Trump. Car c’est la Chambre, à majorité démocrate, qui est chargée de décider.
La présidente de la Chambre Nancy Pelosi pense que ce serait se tirer une balle dans le pied, et offrir un cadeau politique à Trump à un an de l’élection, il pourrait se poser en victime, mobiliser son camp. D’autres encore minoritaires, mais de plus en plus nombreux, pensent que c’est leur devoir d’ouvrir une procédure de destitution.
Ce qui est en jeu c’est d’ouvrir une procédure de destitution, comme une mise en examen, comme Clinton dans l’affaire Lewinski. Le vote sur la destitution dépend ensuite du Sénat à majorité républicaine, ce qui la rend improbable.
De plus en plus de démocrates avancent que c’est une question de principe: s’ils n’ouvrent pas la procédure de destitution avec ces éléments, ils craignent que des successeurs du président Trump se sentent libres d’aller encore plus loin, en toute impunité.
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