ÉTATS-UNIS - Il n’avait pas prévu d’y assister, mais... Le président américain a fait une (brève) apparition surprise au sommet climat de l’ONU ce lundi 23 septembre à New York. Donald Trump, qui ne s’est pas exprimé à la tribune, s’est assis pendant quelques minutes dans l’enceinte où il a écouté, puis applaudi, le discours du Premier ministre indien Narendra Modi conclu en ces termes: “le Monde doit agir maintenant.”
Donald Trump serait également resté dans la salle pour écouter la prise de parole rapide d’Angela Merkel sur le sujet. L’occasion pour lui d’entendre la chancelière allemande promettre que l’Allemagne arriverait à la neutralité carbone en 2050 et que son pays éliminerait le charbon d’ici 2038.
Le journal politique américain The Hill précise que le locataire de la Maison-Blanche n’aurait pas applaudi la prise de parole d’Angela Merkel au contraire de celle de son ami indien Narendra Modi.
Le Brésil et l’Australie totalement absents
Volonté de ne pas être complètement absent du principal événement du jour? Goût de la provocation de la part de celui qui a annoncé le retrait avec fracas des États-Unis de l’accord de Paris? Au-delà des applaudissements différenciés, la présence très brève de Donald Trmp -fût-elle imprévue- a irrité certains commentateurs américains, défenseurs de l’environnement, souvent prompts à critiquer les faits et gestes du 45e président des États-Unis qui s’est éclipsé pour présider une réunion sur la liberté religieuse.
Outre les États-Unis, le Brésil et l’Australie ne participent pas non plus au sommet, faute de choses à annoncer. Mais la Chine, qui dévore du charbon et émet deux fois plus de gaz à effet de serre que les États-Unis, s’est exprimée par la voix de son chef de la diplomatie, Wang Yi. L’Indien Narendra Modi, dont le pays est comme la Chine fidèle au charbon, a pour sa part décrit la croissance effrénée des énergies renouvelables dans son pays.
Sans nommer Greta Thunberg, Emmanuel Macron s’est de son côté dit frappé par les discours des jeunes l’ayant précédé. “Aucun responsable ne peut rester sourd à cette exigence de justice entre les générations”, a-t-il dit. “On a besoin de cette jeunesse pour nous aider à changer les choses (...) et mettre plus de pression sur ceux qui ne veulent pas bouger”.
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