Alors que la dixième épidémie d’Ebola a déjà tué plus de 2 100 personnes en République démocratique du Congo (RDC), rappelle le site congolais 7 sur 7, MSF déplore dans un communiqué que “la mise à disposition effective du vaccin sur le terrain, les critères d’éligibilité et leur application [fassent] l’objet de restrictions inexplicables” infligées par l’OMS.

Étant donné que l’efficacité du vaccin des laboratoires Merck a été prouvée, “c’est comme si des pompiers n’étaient autorisés qu’à verser un verre d’eau par jour sur un incendie”, déplore Nathalie Roberts, coordinatrice d’urgence de MSF.

Une accusation réfutée 

L’OMS a démenti tout rationnement de l’accès au vaccin et, a par ailleurs, annoncé ce lundi 23 septembre, qu’un deuxième vaccin serait introduit dans le pays à la mi-octobre, rapporte Le Soir. “Les autorités sanitaires de la République démocratique du Congo (RDC) ont annoncé leur intention d’introduire un deuxième vaccin expérimental Ebola, fabriqué par Johnson & Johnson, à partir de mi-octobre”, a indiqué l’OMS dans un communiqué cité par le quotidien belge.