Autun : la ville qui voulait des réfugiés syriens

La ville de Saône-et-Loire accueille des Syriens et fait tout pour leur intégration. Mais l'afflux récent de travailleurs bulgares interroge les pouvoirs publics.

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Azzedine El Hadj et sa famille dans leur appartement d'Autun.
Azzedine El Hadj et sa famille dans leur appartement d'Autun.

Temps de lecture : 8 min

Azzedine El Hadj a quarante ans. Ce Syrien kurde a obtenu l'asile politique en France il y a un an et habite désormais avec son épouse et ses cinq enfants à Autun, aux portes du Morvan. L'appartement, au deuxième étage d'un immeuble des années 1960, est modestement meublé. Dans un français encore hésitant, Azzedine El Hadj n'en finit pas de remercier la France. Devant un thé brûlant, il raconte ces mois qui ont changé sa vie. Jamais il n'avait entendu parler d'Autun avant qu'on ne lui propose de s'y installer, mais il ne voudrait maintenant y renoncer pour rien au monde. Il a travaillé quelques mois pour les services techniques de la ville et espère continuer. Tous les jours, il se promène, tout sourire, dans les rues de la ville en discutant avec son voisin et ami Mustafa. Il jardine a...

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Commentaires (35)

  • petrus6524

    On nous donne un exemple d'intégration qui semble presque parfaite... Trop, mais bon le journaliste ne pouvait pas bouder son plaisir devant une aussi belle image d'Epinal...
    Comment cela se passe t- il avec les 300 000 autres immigrés auxquels on a accordé l'asile ?
    Les Autunois semblent apprécier... 150 départs par an... Pas grave la population de repeuplement arrive et en nombre.
    Au fait depuis quelques années, dans mon gros bourg ce sont des habitants du Midi qui arrivent pour "trouver le calme"... Malheureusement ici aussi ils retrouvent le même type de population que celle qu'ils tentent de fuir... Mais en nombre encore réduit car notre maire n'a pas de logements à 70 euros par mois à leur attribuer.
    Qu'importe nous avons enfin pu faire connaissance avec la "diversité" depuis 3 ans et les voiles et tenues exotiques viennent égayer nos rues et magasins. Il n'y a pas encore de Kebab mais le couscous (breton ? Si on en croit certaine publicité)et la cuisine exotique ont conquis une place sur le marché depuis cinq ans, preuve qu'il y a des gaulois qui l'aiment bien (souvenirs de la colonisation du Maghreb ?)

  • FIK6T

    On ne peut qu'être favorable aux efforts permettant à des familles de réfugiés de s'intégrer.
    Cela dit, même au risque d'apparaître rabat-joie, je pense qu'il faudrait en pas oublier d'autres points :
    a/ Il faut rester vigilant et intensifier la lutte contre l'immigration clandestine. Il reste souhaitable de bien accueillir les réfugiés mais il reste indispensable de refouler les clandestins.
    b/ ce serait bien que les efforts et les aides pour les réfugiés soient également disponibles pour les SDF et les chômeurs français.
    c/ Il faudra rester vigilant pour éviter la montée de communautarismes. Ce n'est pas dans les premières semaines de l'installation que les problèmes émergent, c'est souvent après quelques mois.
    Et il n'est pas impossible de se dire que le vrai révélateur sera le résultat aux municipales, qui permettra de voir si les opinions du maire, largement motivées par les aides financières reçues du gouvernement, sont partagées par les habitants de la ville.

  • Theolinte

    Qui résonne comme un sophisme,
    une arnaque ou une introduction spécieuse.
    La ville,
    c'est quoi la ville, ses édiles, les autorités départementales ou régionales qui chapeautent dans les coulisses toutes les décisions importantes * ou transcrivent la politique du gouvernement
    ses administrés, ses habitants ?

    * quel que soient les sujets traités et sans avis préconcu sur le fond de l'article.