«Je ne vois pas de raison de rester vu que les arbres sont tombés ». Après avoir passé 28 jours perché dans un arbre à Paris pour protester contre l’abattage de platanes à Condom, dans la Gers, le militant Thomas Brail a jeté l’éponge sur ce constat d’échec.

Il est descendu de son perchoir quelques heures après que la municipalité gersoise a donné son feu vert à l’abattage des fameux platanes – 16 en tout – dans le cadre d’un projet de réaménagement d’une allée du centre-ville.

Selon le maire de Condom, Gérard Dubrac, les fameux arbres avaient été jugés « dangereux ou à surveiller et sans avenir » par l’Office national des forêts. L’édile défend par ailleurs le caractère « irréprochable » de son projet, préparé « en toute transparence » et « validé par tous les services de l’Etat ».

Thomas Brail va malgré tout continuer sa croisade verte. Après avoir pris de la hauteur à Condom, Mazamet (Tarn) puis Paris, il va désormais se battre contre la coupe de 80 platanes longeant près d’Albi (Tarn) un axe routier en cours d’élargissement.