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IRAK

"Pyramide de chaussures" : 25 ans plus tard, les civils toujours victimes des mines antipersonnel

Handicap international organise samedi sa vingt-conquième "Pyramide de chaussures", destinée à protester contre l'utilisation des bombes et munitions non explosées qui tuent et mutilent des milliers de civils chaque année, notamment en Irak.

Des enfants participant à une "Pyramide de chaussures", le 23 septembre 2016 à Lyon.
Des enfants participant à une "Pyramide de chaussures", le 23 septembre 2016 à Lyon.
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La "Pyramide de chaussures" fête ses 25 ans. Comme chaque année, l'ONG Handicap international va ériger, samedi 28 septembre dans plusieurs villes françaises, des pyramides de chaussures, symboles de l'indignation des citoyens face aux bombes et munitions non explosées (BASM).

Depuis 1995, l'engagement massif des citoyens via la "Pyramide de chaussures" a déjà permis de marquer le droit international. En 1997, le Traité d'Ottawa contre les mines antipersonnel était ratifié, suivi en 2008, du traité d'Oslo, contre les bombes et sous-munitions.

Malgré tout, ces armes tuent ou mutilent encore des milliers de civils chaque année à travers le monde.

En Syrie, en Irak, au Yémen... Chaque jour, environ 60 personnes meurent du fait des mines antipersonnel et des bombes à sous-munition, souvent qualifiées "d'armes des lâches". En 2017, elles ont fait plus de 7 000 morts, selon Handicap  international.

L'Irak compte parmi les territoires les plus touchés, en proie à des guerres à répétition. Les combats contre l'organisation État islamique ont laissé de nombreuses bombes non explosées qui font toujours plus de victimes civiles, dont certaines restent gravement mutilées.

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