(Agence Ecofin) - D’ici la fin du siècle, les sécheresses induites par le changement climatique, pourraient toucher plus de 60 % des zones favorables à la culture du blé contre 15 % actuellement dans l’hypothèse d’un statu quo dans la lutte contre le phénomène. C’est ce que rapporte Bloomberg, qui cite une étude parue dans le journal Science Advance.
D’après les conclusions des experts, cette situation si elle se concrétisait pourrait notamment engendrer une hausse des prix de la matière première, l’insécurité alimentaire voire l’instabilité politique.
Pour s’adapter à ce changement, les chercheurs indiquent qu’il faudra que les pays trouvent des moyens pour déplacer leur production vers des zones plus appropriées à la culture du blé.
« Même la limitation de la hausse des températures dans des limites définies par l’Accord de Paris en 2015 doublera la superficie cultivée menacée », soulignent-ils.
Pour rappel, le blé fournit le cinquième des calories journalières dans le monde et représente la seconde céréale cultivée après le maïs.
Espoir Olodo
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Meknès, Maroc.