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Algérie : moins de 24 heures après sa libération, Karim Tabbou de nouveau arrêté

Figure du mouvement de contestation, le fondateur du parti UDS est poursuivi pour « atteinte au moral de l’armée ».

Le Monde avec AFP

Publié le 27 septembre 2019 à 09h48

Temps de Lecture 1 min.

Karim Tabbou, alors secrétaire général du  Front des forces socialistes, à La Rochelle, en France, le 26 août 2011.

L’opposant Karim Tabbou, figure du mouvement de contestation en Algérie, a été de nouveau arrêté jeudi 26 septembre, moins de vingt-quatre heures après sa libération, selon un communiqué de sa famille publié sur Facebook.

« Moins de vingt-quatre heures après la mise en liberté conditionnelle de notre fils Karim Tabbou, il a été une nouvelle fois arrêté ce matin à son domicile, devant sa femme et ses enfants, par des individus en civil se présentant de la police », est-il précisé dans le communiqué. Les autorités judiciaires concernées, saisies par l’un des avocats de la défense, ont dit « ne pas avoir été informées de son arrestation ou du lieu de sa détention », selon le texte.

Un des avocats, Abdelghani Badi, avait annoncé mercredi la remise en liberté de M. Tabbou, incarcéré depuis le 12 septembre à la suite de son inculpation pour « atteinte au moral de l’armée », sans que cela n’annule les poursuites judiciaires à son encontre. Selon sa famille, son passeport a été confisqué.

Fondateur du parti de l’Union démocratique et sociale (UDS), M. Tabbou, 46 ans, avait été arrêté à Alger devant son domicile, avant d’être placé en détention. Depuis le début du mouvement de contestation, le 22 février, qui a poussé le 2 avril le président Abdelaziz Bouteflika à démissionner, M. Tabbou est de toutes les manifestations.

Il a été le premier secrétaire, entre 2007 et 2011, du Front des forces socialistes (FFS), le plus ancien parti d’opposition dans le pays, avant de fonder en novembre 2012 l’UDS, non autorisé en Algérie.

Son arrestation a suscité une vague d’indignation, notamment sur les réseaux sociaux et parmi les manifestants qui poursuivent leur mouvement de contestation contre le pouvoir.

Le Monde avec AFP

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