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Le Japon importe des virus, dont celui d’Ebola, pour des recherches avant les JO

Le Japon veut produire des kits de diagnotics en prévision de l’afflux de visiteurs en 2020.

Temps de lecture: 2 min

Le Japon a importé des souches d’Ebola et de quatre autres virus mortels pour la mise au point de kits de diagnostic, en prévision de l’afflux attendu de visiteurs lors des Jeux olympiques et paralympiques de 2020 à Tokyo, a annoncé vendredi un institut de recherche gouvernemental.

Ces virus ont été acheminés mercredi et jeudi dans un laboratoire de l’Institut national des maladies infectieuses de Musashimurayama, dans la banlieue de Tokyo, a précisé un responsable de l’institut cité par l’agence de presse Kyodo.

Le gouvernement a obtenu des virus Ebola, Lassa, Marburg, Crimée-Congo (CCHF) et sud-américain auprès de deux centres de recherche étrangers.

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Ces cinq virus n’existaient jusqu’ici pas au Japon, où ils sont classés parmi les agents les plus dangereux en vertu de la loi nippone sur le contrôle des maladies infectieuses. La République démocratique du Congo (RDC) est actuellement confrontée à une épidémie de la « maladie à virus Ebola » (MVE, auparavant nommée « fièvre hémorragique à virus Ebola ») qui a causé 2.119 décès en un an selon le gouvernement congolais.

Une maladie toujours meurtrière en Afrique

L’épidémie la plus meurtrière à ce jour s’est déclarée en Afrique de l’Ouest en décembre 2013, et a duré plus de deux ans faisant plus de 11.300 morts sur 29.000 cas recensés. Les victimes se sont concentrées à 99 % dans trois pays limitrophes : la Guinée, d’où est partie l’épidémie (plus de 2.500 morts), la Sierra Leone (plus de 3.900 morts) et le Liberia, qui a payé le plus lourd tribut avec le décès de 4.800 personnes.

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En novembre dernier, l’institut japonais avait annoncé son intention d’importer les cinq virus. La décision a été finalisée en juillet après des discussions avec les résidents à proximité de l’établissement, a précisé Kyodo.

Le virus Ebola est transmis par contact direct avec des fluides corporels (sang, vomissures, matières fécales…) de personnes infectées. Les quatre autres peuvent également être contractés par contact avec des animaux et des acariens infectés.

 

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