INCENDIEAprès l'incendie de Rouen, de nouvelles analyses dans 25 communes

Incendie de l’usine Lubrizol à Rouen : Nouvelles analyses dans le sol et l’eau de 25 communes des Hauts-de-France

INCENDIEDe nombreux habitants ont constaté après l’incendie des pluies noires ou traces de suies près de chez eux
20 Minutes avec AFP

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De nouveaux prélèvements ont été réalisés mardi dans l’eau et le sol de 25 communes « ciblées » des Hauts-de-France, touchées par les suies de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, afin de vérifier l’absence de produits chimiques, a indiqué la préfecture zonale.

Lors du spectaculaire incendie de l’usine chimique jeudi, les vents avaient transporté « un panache de fumée » et des « particules de suie au-dessus d’une partie » de la région Hauts-de-France, rappelle la préfecture de la zone de défense et de sécurité Nord dans un communiqué publié mardi.

« Les pluies fréquentes durant la journée de jeudi, souvent sous forme d’averses, se sont chargées de ces particules » et « sont la cause essentielle du dépôt localisé et discontinu de suie pouvant être observé sur certaines communes », écrit-elle.

« Prélèvements dans le sol et l’eau »

De nombreux habitants ont en effet constaté après l’incendie des pluies noires ou traces de suies près de chez eux, publié des photographies sur les réseaux sociaux ou contacté les autorités.

Sur la base notamment de ces signalements, « les services de l’Etat ont décidé de procéder aujourd’hui à des prélèvements dans le sol et l’eau » de 25 communes, soit cinq dans chaque département de la région (Nord, Pas-de-Calais, Oise, Aisne, Somme), poursuit la préfecture. « Une première campagne de prélèvements avait été réalisée dans les 24 heures suivant le sinistre, sur la base d’une modélisation de trajectoire » des vents, précise-t-elle.

« Une qualité de l’air ne dépassant pas les seuils réglementaires »

Les autorités avaient déjà interdit dimanche « à titre conservatoire » la récolte des cultures et des denrées alimentaires d’origine animale « jusqu’à l’obtention de garanties sanitaires sur les productions », dans 94 communes de quatre départements (Nord, Somme, Aisne, et Oise). Les résultats des analyses menées chez des agriculteurs touchés ne sont pas encore connus.

Par ailleurs, « les mesures de qualité de l’air réalisées par Atmo Hauts-de-France depuis l’incendie ont fait apparaître une qualité de l’air ne dépassant pas les seuils réglementaires », notamment concernant les concentrations en particules fines. Le dispositif a depuis été « complété » par des analyses « élargies à un large panel de polluants », indique encore la préfecture.

Concernant l’eau, « l’ARS Hauts-de-France a réalisé des contrôles sur les captages d’eau de surface situés dans la trajectoire du nuage » et « la consommation de l’eau du robinet reste sans danger », réaffirme-t-elle.

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