POLITIQUE - Il n’y a pas que les élus membres ou proches du Rassemblement national qui volent au secours du polémiste. Ce mercredi 2 octobre, Éric Zemmour a reçu le soutien de deux candidats à la présidence des Républicains, les très droitiers Julien Aubert et Guillaume Larrivé.
Le premier a signé une pétition lancée par le site anti-immigration Damoclès, plateforme d’extrême droite tenue par un activiste bien connu des réseaux sociaux. “J’ai signé cette pétition pour défendre la liberté d’expression dans ce pays. Comme disait Voltaire ‘je ne suis pas d’accord avec vous, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire’”, a tweeté le député du Vaucluse, ignorant visiblement que l’auteur de Candide n’a jamais écrit ou prononcé cette phrase.
Quelques heures plus tard, il a été rejoint par le député de l’Yonne. Estimant qu’il y a “du Cyrano chez Zemmour”, Guillaume Larrivé dit “trop aimer la liberté pour tolérer la tyrannie du bâillonnement”. Mais à l’inverse de son concurrent à la présidence LR, il a refusé de signer la pétition. “Je m’exprime avec mes mots et selon mon tempo”, a-t-il justifié auprès de l’auteur de la pétition.
Pour rappel, le parquet de Paris a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête pour “injures publiques” et “provocation publique à la discrimination, la haine ou la violence”, après les propos de l’essayiste, qui participait à la “convention de la droite” samedi 28 septembre aux côtés de Marion Maréchal. Un discours particulièrement dur dont la diffusion sur LCI a entraîné une avalanche de signalements au CSA.
L’auteur du Suicide français a également provoqué le malaise au sein de la rédaction du Figaro, quotidien qui lui ouvre régulièrement ses colonnes. Il y a une semaine, le site Les Jours confirmait qu’Éric Zemmour avait trouvé un accord avec CNews pour une émission quotidienne.
Favori dans la course à la présidence des Républicains, Christian Jacob n’a pas publiquement manifesté de soutien particulier à Éric Zemmour.
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