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Incendie à l'usine Lubrizol à Rouen : les gens du voyage se sentent abandonnés

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Une quarantaine de personnes vivent sur une aire d’accueil des gens du voyage située à 500 mètres de l'usine Lubrizol. Elles ont le sentiment d'être totalement abandonnées depuis l'incendie de l'usine.

A Rouen, les gens du voyage se sentent abandonnés. A Rouen, les gens du voyage se sentent abandonnés.
A Rouen, les gens du voyage se sentent abandonnés. © Radio France - Mayeule de Charon.

Vingt-cinq familles vivent sur l'aire d'accueil des gens du voyage située à côté de l'usine Lubrizol. Depuis l'incendie , elles ont le sentiment d'être livrées à leur sort. 

Des boules de feu, des flammes, des explosions. Vanessa et sa famille étaient en première ligne la nuit de l'incendie. Depuis, cette mère de famille ne décolère pas : " vers 8 h du matin, des policiers sont venus pour nous dire de rester enfermés dans les caravanes, qu'il n'y avait pas d'évacuation prévue car ce n'est pas une zone habitable. On est là quand même, donc si ce n'est pas une zone habitable, on ne devrait pas être ici."

Les caravanes sont trop petites pour rester confinés et elles sont mal isolées. Dès le lendemain, Vanessa jette son plein de courses, son fils Dawson témoigne : " mon goûter, les fruits, les légumes sentaient la fumée, la fumée de l'incendie". 

Depuis jeudi, tous se plaignent de maux de gorge et de mal de tête. Les pompiers sont venus sur place mais ce n'est pas suffisant pour Pépette, elle a 7 enfants et les plus petits sont traumatisés, "ils ont vu les flammes, ils ont peur. Un docteur et un psychologue devraient venir voir les enfants et parler aux personnes".

Les gens du voyage de l'aire du Petit-Quevilly veulent maintenant saisir la justice. 

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