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Des hôpitaux victimes d’attaques par rançongiciel contraints de refuser des patients

Des médecins transportent un patient en civière.

Le système de santé est une cible privilégiée pour les pirates.

Photo : getty images/istockphoto / gorodenkoff

Radio-Canada

Trois hôpitaux dans l’État de l’Alabama, aux États-Unis, doivent fermer leurs portes à « tout le monde sauf aux nouveaux patients en état critique » depuis mercredi en raison d’une attaque par rançongiciel.

Les patientes et patients qui y sont déjà hospitalisés continuent d’y recevoir leurs traitements, mais la plupart des personnes qui se présentent à ces établissements de santé se voient refuser l’entrée.

Un criminel limite notre capacité à nous servir de nos systèmes informatiques en échange d’une rançon dont le montant reste inconnu. Nos hôpitaux ont mis en place des procédures d’urgence afin de nous assurer de prodiguer des traitements sûrs et efficaces si notre technologie dépendante des ordinateurs demeure indisponible, a déclaré le groupe DCH Health System dans un communiqué. 

Le réseau hospitalier est avare de détails au sujet de l’origine et de l’ampleur des dégâts de cette attaque. Il a toutefois assuré qu’il évaluait toutes les options pour rétablir le système informatique. 

Phénomène grandissant 

Cette perturbation survient seulement quelques jours après que sept hôpitaux australiens eurent eux aussi été les cibles d’attaques par rançongiciel. Ces derniers ont dû annuler plusieurs rendez-vous et opérations chirurgicales parce que leur système informatique était paralysé.

Un rapport publié mardi par la firme de cybersécurité Emsisoft indique d’ailleurs que les attaques par rançongiciel sont de plus en plus fréquentes et que le système de santé est une cible privilégiée pour les pirates.

Les cybercriminels comprennent que les professionnels de la santé seront davantage portés à payer la rançon parce que le fait de ne pas la verser pourrait faire perdre des données et mettrait des vies en danger, peut-on lire dans le document. 

Emsisoft a dénombré pas moins de 491 cyberattaques sur des établissements de santé dans les 9 premiers mois de l’année. 

Avec les informations de Time et BBC

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