Elle a tourné pour Buñuel, Rivette, Chéreau… Avec l’aide de la journaliste Anne Diatkine, l’actrice se livre sans taire ses âpres souvenirs. Mais toujours avec une délicatesse infinie.
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Publié le 04 octobre 2019 à 19h00
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 00h45
Funambule, floue, frêle, frémissante. Tout en f, tel un hippocampe flottant. Bulle Ogier est une actrice magique, peut-être méconnue du grand public, mais tenant une place légendaire dans le cœur des cinéphiles. Dire « Bulle » (ce prénom si étrange qu’elle s’est octroyé lui vient d’un surnom donné par un oncle), c’est ouvrir une fenêtre sur une cohorte de cinéastes esthètes, secrets ou baroques, mais aussi d’hommes de théâtre visionnaires : Barbet Schroeder (son mari pour la vie), Werner Schroeter, Luis Buñuel, Marguerite Duras, Jacques Rivette, Manoel de Oliveira, Luc Bondy, Patrice Chéreau.
Tous ceux-là sont finement évoqués dans J’ai oublié, écrit avec Anne Diatkine, journaliste à
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