C’est peut-être le #MeToo africain. Depuis lundi, après la diffusion d’un documentaire de la chaîne de télévision britannique BBC, les réseaux sociaux ont vu émerger le hashtag #SexForGrades, du sexe contre des bonnes notes en français. L’appellation tire son nom du titre de l’enquête dénonçant le harcèlement sexuel dont sont victimes de nombreuses étudiantes au Nigeria et au Ghana.

Le reportage met en scène Kiki Mordi, journaliste se faisant passer pour une étudiante de 17 ans. En caméra cachée, la reporter rend visite à Boniface Igbeneghu, chargé de cours au département des langues européennes et d’études intégrées à la faculté des arts de l’université de Lagos (Unilag), au Nigeria. “La scène suivante montre le professeur en train de faire des avances sexuelles explicites à la journaliste”, décrit le quotidien nigérian The Guardian.

“Payer avec leur corps”

On peut en effet voir l’universitaire f