Le Venezuela devenu le "deuxième pays de départs au monde", d'après l'ONU

Bidonville de Petare à Caracas, Venezuela, 29 septembre 2019 ©AFP - Matias Delacroix
Bidonville de Petare à Caracas, Venezuela, 29 septembre 2019 ©AFP - Matias Delacroix
Bidonville de Petare à Caracas, Venezuela, 29 septembre 2019 ©AFP - Matias Delacroix
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Depuis quatre ans, 4 millions 300 000 Vénézuéliens auraient fui la situation économique désastreuse de leur pays pour s'installer en Colombie, au Pérou, en Equateur... lesquels font aujourd'hui savoir qu'ils ne pourront guère en accueillir davantage. Entretien avec la chercheuse Paula Vasquez.

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Le Venezuela n’est pas un pays en guerre, il n’a pas connu de catastrophe naturelle majeure… et pourtant d’après les Nations unies il est devenu le deuxième pays de départ au monde, juste après la Syrie

Les Vénézuéliens fuient des conditions de vie et une situation économique désastreuse, largement aggravée par les sanctions américaines et l’embargo pétrolier.

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Si le président Nicolas Maduro minimise ce grand exode… les pays d’accueil de ces centaines de milliers d’exilés, Colombie Pérou Equateur, disent arriver à un point de rupture.

Il y a une continuité géographico-historique dans ce mouvement d'exode. Le Vénézuela a lui-même accueilli des migrations importantes de Colombiens, Equatoriens, Péruviens pendant les années 70 et 80, et des habitants du sud du continent qui fuyaient les dictatures et la répression politique. Ces Etats devenus pays d'accueil ont d'abord compté sur la grande porosité de ces sociétés , sur l'accueil informel des Vénézuéliens dans les familles binationales.     Paula Vasquez Lezama

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