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Déjà une centaine d’arrêtés anti-pesticides

L’arrêté pris par le maire de Langouët, en Bretagne, a eu un effet boule de neige. DAMIEN MEYER/AFP

La liste des communes françaises ayant pris une décision de réduire ou d’interdire l’usage des produits phytosanitaires s’allonge. Dernière en date, Ramonville-Saint-Agne, au sud-est de Toulouse.

Elle s’allonge de jour en jour comme un phénomène de société que l’on ne pourrait stopper. La liste des maires voulant réduire ou empêcher l’usage des pesticides sur leur commune a dépassé les cent noms.

Christophe Lubac (Génération.s), édile de Ramonville-Saint-Agne, commune limitrophe de Toulouse de 14.000 habitants, a pris ce mardi un arrêté anti-pesticides. Il interdit «à une distance inférieure à 150 mètres minimum de tout lieu de vie» l’épandage de produits phytosanitaires. Une décision intervenue au lendemain d’une audience devant le tribunal administratif de Rennes, celle de Daniel Cueff, maire de Langouët en Bretagne. Le préfet d’Ille-et-Vilaine a annulé l’arrêté pris par Daniel Cueff le 18 mai dernier au motif qu’elle ne relevait pas de la compétence du maire. Le jugement sur le fond devrait être rendu d’ici quinze jours.

«Accompagner les agriculteurs»

L’arrêté interdisait l’usage des pesticides à moins de 150 mètres des habitations. Ce fut une première en France. En attendant, cela a eu un effet boule de neige

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