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Deux ans déjà que #MeToo a vu le jour et la parole des femmes continue de se libérer. Dernière révélation en date, celle faite par Alyssa Milano, justement à l'origine du mouvement. Dans son podcast Sorry Not Sorry, l'actrice s'est confiée sur un viol dont elle aurait été victime l'année suivant la fin de Madame est servie, la série qui l'a fait connaître, soit en 1993.
« J'ai déjà partagé mes autres histoires #MeToo, mais je n'ai jamais raconté celle-là publiquement avant (...) C'est toujours très difficile d'en parler », a commencé l'artiste de 46 ans, évoquant une scène qu'elle avait alors dû tourner pour un nouveau film avec un homme « de dix-sept ans de plus qu'elle » que la quadragénaire nomme « le prédateur ».
Too many of us have #MeToo stories. There is power in these stories, power that has changed the world in the two years since the hashtag brought us together.
In a moving new episode, @Alyssa_Milano shares her never-before-told story, and many of yours. https://t.co/u9UeK7aGKL pic.twitter.com/wRDIZChvuE— Sorry Not Sorry (@sorrynotsorry) October 14, 2019
« Il m'a violée, en plein tournage »
Un acteur toujours actif aujourd'hui dans le monde du septième art « dans de grosses productions ». « Cet homme n'était pas professionnel, il a profité d'un moment de vulnérabilité et de visibilité évidente pour mettre sa main sous mes sous-vêtements et essayer de mettre ses doigts en moi », a poursuivi Alyssa Milano, résumant la scène d'une simple phrase : « Il m'a violée, en plein tournage, alors que les caméras filmaient. Je pleurais, j'étais angoissée et j'étais furieuse. »
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La comédienne se rappelle aussi la réaction du réalisateur de l'œuvre, qui avait donc assisté à la scène. « Juste après mon agression, [il] est venu me voir : “Je suis désolé de ce qui s'est passé, je ne sais pas ce que tu veux que je fasse avec ça. Est-ce que je devrais appeler la police ?” » Sentant qu'elle « portait le futur du film sur ses épaules », et alors qu'elle n'était âgée que d'une vingtaine d'années, Alyssa Milano avait finalement choisi de poursuivre le tournage, après des heures enfermées dans sa loge. « J'ai continué, pendant six heures, à tourner la scène avec l'homme qui venait de m'agresser », s'est-elle souvenue.
Refusant de révéler l'identité du « prédateur », l'actrice a tout de même indiqué avoir « vraiment voulu donner son nom aujourd'hui ». « Je souhaitais qu'il souffre de la même manière dont j'ai souffert, qu'il voit ce que cela fait de voir son monde s'écrouler... », a-t-elle aussi confié aux auditeurs de son podcast, ajoutant que c'est la situation de père de famille de son agresseur présumé qui l'a dissuadée de le nommer.
Que les hommes et les femmes qui ne supportent pas de recevoir un coup de coude ou de pied, ne deviennent pas footballeurs ou footballeuses. Que les hommes ou les femmes qui ne supportent pas de se faire tripoter par des pervers ne deviennent pas acteurs ou actrices. Il y a assez d’hommes et de femmes qui ne demandent pas mieux que de pouvoir jouer dans un film. Quand ont choisit ce métier il faut savoir accepter stoïquement certains désagréments. C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait et c’est admirable ! Mais elle cesse d’être admirable quand 27 ans plus tard elle ressort cette histoire pour pouvoir dire « moi aussi ! ». On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre !
En Français on parle d’agression sexuelle et non de viol dès lors qu’il ne s’est agit que d’attouchements. Sur de pareil sujet merci de relater l’information telle qu’elle est. Sauf a vouloir concurrencer les tabloids anglais ?
Waah ! Quel cliché ! Et ça se permets de critiquer ceux qui sont dans le canapé attendant Godot, heu non bobonne etc. Tout simplement détestable votre genre d’individu. Retirez vos œillères et regardez le monde. Ah ? Tout le monde ne pense pas comme vous ? Je vous précise que je suis une femme, et que je trouve nul de toujours taper sur les hommes. A t on besoin d’être toujours dans la rivalité ?