Arts Plastiques : "Toulouse-Lautrec Résolument moderne", "L’Âge d’or de la peinture anglaise de Reynolds à Turner Chefs d’œuvre de la Tate Britain", "Anna Boghiguian"

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Au sommaire de cette Dispute arts plastiques : "Toulouse-Lautrec Résolument moderne", "L’Âge d’or de la peinture anglaise de Reynolds à Turner Chefs d’œuvre de la Tate Britain", "Anna Boghiguian"...

Avec
  • Frédéric Bonnet Journaliste au Journal des Arts
  • Christophe Rioux Auteur, universitaire, journaliste culturel (Le Quotidien de l'Art/Groupe Beaux Arts, Magazine LIRE), critique d'art (Revue Études)
  • Corinne Rondeau Maître de conférences en esthétique et sciences de l’art à l’Université de Nîmes et critique d'art

"Toulouse-Lautrec Résolument moderne", précurseur des mouvements d’avant-garde du 20e siècle.

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Présentation : Depuis 1992, date de la dernière rétrospective française de l’artiste, plusieurs expositions ont exploré les attaches de l’oeuvre de Toulouse-Lautrec avec la « culture de Montmartre ». Cette approche a réduit la portée d’un artiste dont l’œuvre offre un panorama plus large.

L’exposition du Grand Palais - qui réunit environ 200 oeuvres - veut, à la fois, réinscrire l’artiste et dégager sa singularité. Si l’artiste a merveilleusement représenté l’électricité de la nuit parisienne et ses plaisirs, il ambitionne de traduire la réalité de la société contemporaine dans tous ses aspects, jusqu’aux moins convenables.

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L’exposition montre enfin comment cet aristocrate du Languedoc, soucieux de réussir, a imposé son regard lucide, grave et drôle au Paris des années 1890 et pourquoi Toulouse-Lautrec s’inscrit comme un précurseur de mouvements d’avant-garde du 20e siècle, comme le futurisme.

L'avis des critiques : 

« Un maître de la liberté, un artiste gouailleur, drôle, à l’œil actif, qui investit la peinture, les filles, la rue avec une puissance d’une émotion terrible. » Corinne Rondeau

« Du beau Toulouse-Lautrec montré comme autre chose que le peintre du Montmartre nocturne. Il pousse le réalisme pictural de la marge vers de nouveaux territoires avec lesquels il mêle une profonde empathie avec ses sujets. Un peintre des bordels et des relations tarifées, jamais scabreuses, il a une réelle affection pour ses modèles et son entourage. » Frédéric Bonnet

« Un Toulouse-Lautrec protéiforme qui joue avec les médiums, qui s’intéresse à la question du genre, et qui saute d’un continent à l’autre. » Christophe Rioux

"L’Âge d’or de la peinture anglaise - de Reynolds à Turner Chefs d’œuvre de la Tate Britain". Une exposition pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques de l’art britannique.

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Présentation : Cette exposition, construite à partir des chefs-d’oeuvre de la Tate Britain, met à l’honneur une période phare dans l’histoire de la peinture en Angleterre, allant des années 1760 jusqu’à 1820 environ. Elle entend dresser un panorama qui permette d’en saisir toute l’originalité et la diversité. Elle mène le visiteur de la fondation de la Royal Academy, avec des artistes comme Reynolds et Gainsborough, jusqu’au nouveau tournant qui s’amorce au début du XIXe siècle, notamment avec Turner.

L'avis des critiques :

« Une première salle avec de très beaux portraits de femmes, on voit ensuite une invention de la peinture Britannique, la peinture de « conversation ». Les oeuvres peuvent être très belles mais l’Angleterre n’est décidément pas une nation de peintre, il leur manque la peinture religieuse qui n’existait pas dans ce pays protestant. » Corinne Rondeau

« L’exposition nous montre le développement économique qui fait l’affaire des portraitistes à Londres et à Liverpool, mais le problème c’est que la condition économique des peintres anglais et leurs rapports à la production prend une place centrale dans l’exposition, ce qui rend les choses trop didactiques. Les oeuvres montrées sont plus ou moins convaincantes, malgré quelques belles pièces. » Christophe Rioux

« J’ai été sidéré par l’innocuité intégrale du propos. Nous sommes accueillis par plusieurs beaux tableaux, s’ensuit une succession de salles pastels où l’on étale tous les types de peinture anglaise sur un siècle. » Frédéric Bonnet

"Anna Boghiguian, Le carré, la ligne et la règle" explore la complexité des relations humaines.

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Présentation : À l’écoute du monde, Anna Boghiguian cherche à rendre compte de la condition humaine en réalisant des œuvres à la fois poétiques et politiques. Elle élabore une cartographie qui révèle les interactions entre individus, cultures et territoires, passé et présent.

L'avis des critiques :

« Une installation touchante et mordante, un très beau projet dans un cadre chargé, où Anna Boghiguian assimile la stratégie politique à un jeu d’échec avec une expressivité simple éclairante et magnifique. » Frédéric Bonnet

« Anna Boghiguian montre ceux qui font le pouvoir et ceux qui le subissent avec une intrigue de l’histoire qu’elle théâtralise avec des notions économique, géographique, où la poésie n’est pas immobile mais questionne tout et tout le monde en permanence. » Corinne Rondeau

« Une installation habile et sensible qui aborde le sujet des conflits, de la guerre. Anna Boghiguian se saisit de tout cela en prenant en main la verrière de l’école des beaux-arts de Paris où elle fait descendre les statuts en marbre au sol, sur un jeu d’échec géant. » Christophe Rioux

  • Plus d'informations : " Anna Boghiguian" au Beaux Arts de Paris jusqu'au 24 novembre

Coup de cœur de Corinne Rondeau pour "Chroma, Un livre de couleurs", Derek Jarman (l’éclat/poche)

"Chroma, Un livre de couleurs", Derek Jarman (l’éclat/poche)
"Chroma, Un livre de couleurs", Derek Jarman (l’éclat/poche)

Présentation : Chroma («couleur» en grec) est le dernier livre de Derek Jarman (1942-1994). «Autobiographie par la couleur» d’un homme qui perd chaque jour un peu plus la vue, jusqu’à quasiment devenir aveugle, tandis qu’il en écrit les dernières pages sur son lit d’hôpital londonien, et qui revient, chapitre après chapitre, sur les couleurs du langage et des livres, les seules auxquelles il a désormais accès. «C’est pour cela que je n’ai pas voulu mettre de photo dans le livre», écrit-il. Mais Chroma n’en reste pas moins plein de cet humour si particulier à l’oeuvre de Jarman, qui mêle à ses souvenirs d’enfance le long des blanches falaises du Kent ou ceux d’une jeunesse «héroïque» dans les quartiers «rouges» de Londres, ses lectures érudites (Pline, Aristote, Wittgenstein, Goethe, etc.), des remarques toujours en demi-teinte sur la peinture et une réflexion sur le jeu flamboyant des couleurs de fleurs sur la lande aride de Dungeness, où pousse son «dernier jardin».

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