Fatiguées d'attendre les services publics, une mère et sa fille nettoient elles-mêmes les détritus d'une avenue de Fréjus

Fatiguées de voir des détritus sous leurs fenêtres, Betty et Kalahyna ont nettoyé les abords de l’avenue de l’Agachon. Mais que fait le service public?

Article réservé aux abonnés
La rédaction Publié le 17/10/2019 à 14:25, mis à jour le 17/10/2019 à 14:25
Betty et Kalahyna ont ramassé l’équivalent de trois gros sacs de détritus. Photo Frank Tétaz

Des canettes de bière par dizaines, des bouteilles de vin et d’eau minérale encore plus nombreuses, des emballages carton en tout genre, des aérosols, des pneus de voiture et même un support de plaque d’une dizaine de kilos appartenant sans doute à un semi-remorque.

Les espaces verts aux abords du Domaine de l’amphithéâtre ont des airs de déchetterie.

Ou avaient... il y a quelques jours, une mère, Betty, et sa fille de cinq ans, Kalahyna, ont pris le problème à bras-le-corps pour remettre d’aplomb les abords de l’avenue de l’Agachon, qui jouxte leur résidence.

"Encore un gros paquet à ramasser"

"Ça fait cinq ans que j’ai un balcon avec vue sur le rocher de Roquebrune... et une décharge quand je baisse le regard. Les gens ne respectent plus la nature, se désole Betty. Alors j’en ai eu marre et avec ma fille nous avons pris l’initiative de ramasser tous ces déchets."

Résultat des “courses”: trois gros sacs-poubelles remplis à ras bord. "Ils sont tellement lourds et encombrants que je n’ai pas pu les déposer à la déchetterie. Alors j’attends qu’on vienne les enlever."

En attendant, et malgré le solide travaille de la petite équipe, "il y en a encore un gros paquet à ramasser pour finir de nettoyer cet espace qui ressemble toujours autant à une déchetterie. J’espère que d’autres résidents nous viendront en aide."

Peut-être, aussi, que les services publics se résoudront à mettre leur nez dans ce capharnaüm...

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Var-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.