SNCF: Philippe dénonce un "détournement du droit de retrait" à "l'impact inacceptable"

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, avec AFP , modifié à
Edouard Philippe, qui visitait le Centre national des opérations ferroviaires à Paris, a dénoncé samedi un "détournement du droit de retrait" exercé par les agents SNCF.

Alors que de nombreux agents de la SNCF ont exercé leur droit de retrait suite un accident qui a fait plusieurs blessés mercredi, dont un conducteur de train, Edouard Philippe s'est rendu ce samedi à la Gare de l'Est à Paris. Le Premier ministre a dénoncé un "détournement du droit de retrait" exercé par les agents SNCF perturbant la circulation.

"Le droit de retrait est un droit syndical que je respecte complètement mais qui n'est pas mis en oeuvre et qui s'est transformé en une grève sauvage", a-t-il expliqué. "Cette grève sauvage a un impact inacceptable pour des dizaines et des dizaines de milliers de Français qui ne peuvent pas rejoindre leurs familles, qui hier n'ont pas pu rentrer chez eux dans de bonnes conditions", a dénoncé Edouard Philippe.

"J'ai demandé à la SNCF d'examiner toutes les suites, y compris judiciaires"

"C'est évidemment inacceptable. Je vois parfaitement ici que si un certain nombre de personnels de la SNCF se rendent responsables de ce détournement, il y en a beaucoup d'autres qui essayent de faire de leur mieux pour apporter l'information aux clients qui sont parfois bloqués et je les en remercie", a-t-il expliqué. 

"J'ai demandé à la SNCF d'examiner toutes les suites, y compris judiciaires, qui pouvaient être données lorsque des gens ne respectent pas la loi", a déclaré le chef du gouvernement, qui visitait le Centre national des opérations ferroviaires à Paris, avec le PDG de la SNCF Guillaume Pepy et le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari.